Le Dernier homme bon

Néanmoins, son instinct lui soufflait qu'elle n'avait rien à craindre. Même si elle se rendait chez un criminel, elle n'avait pas peur. Il n'était pas dangereux.
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Le Dernier homme bon

MAJ mardi 05 juillet 2011

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Actualités

  • 10/07 Prix littéraire: Sélection de juillet du Prix des lecteurs du LdP
  • 22/06 Édition: Parutions de la semaine - 8 juin
  • 04/07 Prix littéraire: Lire et voyager ave Le Dernier homme bon
    Lecture et voyage font la paire - soit que l'on voyage immobile en lisant, soit que l'on fasse du livre son compagnon le temps d'un trajet. Voyage, évasion, imaginaire peuvent, du coup, se retrouver quasi synonymes. Tout cela pour en arriver à l'évocation d'un prix littéraire visant à récompenser chaque année un ouvrage "remarquable par ses qualités de style et par son sens de l'imaginaire" et, par là, susceptible de séduire un très large public - ledit "public" étant pour l'essentiel celui des voyageurs qui, en traversant gares et aéroports, prennent le temps de s'arrêter dans l'un ou l'autre de ces "Relais H", aujourd'hui devenus "Relay", pour se munir en livres et revues avant d'embarquer.
    Le prix dont on veut parler a été créé en 1978 par Hachette, sous le nom de "prix Ulysse". Il a été rebaptisé "prix Relay du roman d'évasion" en 1984 quand a été lancée l'enseigne "Relais H". En 2011, il change à nouveau de nom pour devenir le "prix Relay des voyageurs" car, pour la première fois, le public a pu prendre part au vote via le site internet Relay et joindre ses suffrages à ceux du jury officiel, composé de professionnels du transport et du tourisme, de journalistes, d'écrivains et d'artistes.
    Il y avait quatre romans en compétition :
    - Un jour, de David Nicholls (Belfond)
    - Les Enfants d'Alexandrie, de Françoise Chandernagor (Albin-Michel)
    - Le dernier homme bon, d'A. J. Kazinski (Jen-Claude Lattès)
    - Où en est la nuit, de Jean Hatzfeld (Gallimard)

    C'est le plus k-libré de ces romans qui a été couronné le 23 juin, soit Le Dernier homme bon, d'A. J. Kazinski.
    Une histoire de meurtres multiples, perpétrés à travers le monde, avec ce soupçon d'ésotérisme - apporté par de mystérieuses "suites de nombres" figurant sur les cadavres - qui semble devoir attirer toujours plus de lecteurs : ce gros roman de plus de cinq cents pages est censé vous tenir en haleine jusqu'au bout sans vous autoriser à interrompre votre lecture...
    Avec cet ouvrage, c'est encore le savoir-faire venu du Nord qui s'exprime : derrière le nom à consonance slave se cachent en fait deux auteurs danois, Anders Rønnow Klarlund et Jacob Weinreich.

Chronique

Rédacteur: Julien Védrenne mardi 05 juillet 2011
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