Vénus privée

La politique, les Cubains, les Américains, les Européens, les capitalistes, les socialistes, les communistes, les vers, le tiers-monde, je m'en fous comme de ma première chemise... On a des millions et des millions de dollars qui nous tendent les bras. On s'est battus pour en arriver là. Faudrait vraiment être cons pour s'embrouiller et tout foutre en l'air maintenant...
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Roman - Noir

Vénus privée

MAJ lundi 05 décembre 2011

Note accordée au livre: 5 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 8,5 €

Giorgio Scerbanenco
Venere privata - 1966
Traduit de l'italien par Laurent Lombard
Paris : Rivages, octobre 2011
260 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-7436-2144-5
Coll. "Noir", 794

Entrée en matière

Milan, années 1960, le docteur Duca Lamberti sort de trois ans de prison qu'il a purgés pour avoir aidé une vieille dame à mourir en l'euthanasiant. À sa sortie, épaulé par le commissaire Luigi Carrua, un ancien ami de son père, il se retrouve chez M. Auseri. Ce riche industriel, persuadé que son fils a un problème de boisson, cherche de l'aide mais ne veut en rien ébruiter "l'affaire" sur la place publique. Duca – qui a une sœur et sa fille à nourrir – accepte de rencontrer le fils. Rapidement, il constate que ce n'est pas le mal qu'il faut traiter, mais ses racines, et ceci va l'amener à devenir détective.
À relire Vénus privée aujourd'hui, dans la traduction de Laurent Lombard, on mesure à quel point les chefs d'œuvre sont intemporels. Le livre n'a pas pris une ride, est toujours aussi puissant, pose des questions qui sont toujours d'actualité, et permet de voir combien de livres mauvais on a pu lire entre ces deux lectures !

Citation

Les maladies morales peuvent faire impression, même sur un médecin. Et ce garçon était un malade moral.

Rédacteur: Christophe Dupuis vendredi 02 décembre 2011
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