k-libre - auteur - Marie-Caroline Aubert

Faire semblant de comprendre leur charabia rafalé en syllabes à peine mâchées, de maitriser leur charivari, ne pas se faire chouraver le matériel personnel, sauver les derniers lambeaux d'autorité et entretenir quelques heures encore l'illusion d'un travail utile.
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Marie-Caroline Aubert

MAJ jeudi 28 avril 2011
© D. R.

Biographie Marie-Caroline Aubert


Marie-Caroline Aubert n'a pas d'âge, si ce n'est celui qui lui a permis de rencontrer et d'admirer Jean-Pierre Deloux, Michel Lebrun, James Crumley, Jan Wilhelm Van De Wetering, Donald Westlake, Nick Tosches, et de croiser James Hadley Chase sur le palier de son appartement du 16e arrondissement !
Elle est tombée dans le noir vers treize-quatorze ans avec la "Série noire" gallimardienne (Raymond Chandler, Dashiell Hammett, James Cain, et, sans honte aucune, James Hadley Chase et Peter Cheyney). Avant ça, elle se nourrissait des œuvres de Robert Louis Stevenson, Jack London et de celles des romanciers de la "Prairie" que sont James Oliver Curwood et Fenimore Cooper. C'est à peu près à la même époque qu'elle découvre Agatha Christie tout en apprenant un peu l'anglais dans des romans qu'elle lit en langue originale, peut-être bien parce que c'est fastoche. Elle aura plus tard l'occasion de se perfectionner. En parralèle, elle cultive une passion pour Arsène Lupin.
Un poil de Sciences-Po et des études complètes de droit, avec une maîtrise à la clé, quelques petits jobs, puis retour à la fac pour verrouiller du supérieur en littérature et civilisation anglaises et américaines, un DEA et Cie. Le tout avec l'idée bien arrêtée de s'essayer à la traduction (Erskine Caldwell, Arthur Miller, Ruth Rendell, Donald Westlake et son double Richard Stark, Stephen McCauley...) et à la critique (Grands Reportages, Le Nouvel Économiste, ELLE, Le Monde des Poches), bien sûr sans quitter de vue la littérature de "mauvais" genres. C'est ainsi qu'elle porte Le Masque, puisque se présente un jour l'occasion de faire le boulot d'éditeur avec l'idée de sortir du cercle infernal des enquêtes à résoudre et autres meurtres au coin du feu. Et au début, Marie-Caroline Aubert n'a qu'une seule référence en tête : Rivages. Ensuite, tout se complique car le métier d'éditeur n'a franchement rien à voir avec celui que l'on imagine. Mais il reste des certitudes : le bonheur de lire les premières pages de Ron Rash, de William Gay, de Boston Teran, de Megan Abbott, de Don Winslow, et de se dire "Ça y est, je tiens quelque chose de grand !"



Présence à un festival :

2011 : FIRN

Bibliographie*

Traducteur :

Réviseur de traduction :

Actualité

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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