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Inédit
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L'assassin était presque parfait
Mêlée à l'affaire du tueur en série surnommé Amadeus, la commissaire principale Élizabeth Faraci est tombée dans le coma suite à sa rencontre avec Stéphane Brindille, celui qu'Amadeus voulait façonner pour en faire son fils spirituel. Un échec cuisant qui a précipité sa perte. Or Élizabeth Faraci montre des signes avant-coureurs d'une future sortie de son coma et va pouvoir recommencer à communiquer. Elle seule connaît la vérité : Brindille ne l'a pas agressée, la chute qui l'a mise dans cet état n'était qu'un bête accident. C'est alors qu'un nouveau tueur en série sévit dans la région, laissant sur ses victimes un post-it avec le pseudo "L'attrapeur" et un numéro, témoignant de sa volonté de continuer. Or à la troisième victime, Laugier et son équipe se perdent en conjecture : chaque meurtre à un mode opératoire différent. Un tueur en série d'un genre nouveau ? Mais dans sa retraite, Stéphane Brindille comprend que ces mises en scènes sont de clins d'œil cinéphiliques visant à le faire retourner à Tarbes. Lui seul peut résoudre ce mystère : pourquoi l'assassin veut-il tant qu'il sorte de sa cachette ? Innocenté par Faraci qui revient peu à peu à la vie, Brindille peut collaborer avec la police. Que veut donc l'attrapeur ? Et si l'affaire Amadeus ne s'était pas terminée avec la mort du tueur ?
Gilles Vincent est un auteur que l'on aime beaucoup à k-libre même s'il a renoncé à ce style néo-dur-à-cuire qu'il a contribué à remettre au goût du jour avec une partie de l'écurie des amèrement regrettées éditions Jigal (que nous avons défendues...). Il préfère aujourd'hui des sirènes plus commerciales, pas si loin d'un certain James Patterson. Mais qu'on se rassure, Gilles Vincent est très loin des usineurs de séries téloches prémâchées. Il garde son style au scalpel et ne sombre pas dans le syndrome du Livre VentripotentTM. Attention, cet épisode fait partie d'une série, et s'il n'est pas indispensable d'avoir lu les épisodes précédents, c'est néanmoins préférable pour savoir qui est qui. Le tout reste du thriller à tueur en série de base, mais justement transcendé par ce style plus "Série noire" que copie conforme de Patterson à la façon M.J. Arlidge. Et l'auteur n'étire pas son propos pour un rendu plutôt rafraîchissant dans un monde de thrillers-Netflix...
Citation
Entouré de la capitaine et du légiste, le corps d'une femme, nu, soigneusement emballé dans le rideau de douche. Aux murs de la douche, des traces de sang, nombreuses. Certaines dégoulinantes, d'autres en projection mouchetées. Suspendu à son flexible, le pommeau laisse tomber l'eau en un régulier goutte à goutte. Sur la glace murale surplombant la double vasque, comme une infime cicatrice rouge. Sur la partie droite, le post-it griffonné.

