Flic : chroniques de la police ordinaire

Nous rêvons de meurtres plus humains.
Jean-François Bazin - L'Affaire Joseph K.
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Mémoires - Policier

Flic : chroniques de la police ordinaire

Social - Braquage/Cambriolage MAJ jeudi 19 février 2009

Note accordée au livre: 3 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 5,6 €

Bénédicte Desforges
Paris : J'ai lu, octobre 2007
208 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-290-00631-3
Coll. "Document", 8528

Actualités

  • 01/05 Jeux: k-libre 12-21 : thématique de mai
    Histoire de flics. Dans "littérature policière", il y a "policière". Quoi de plus normal alors que de retrouver les policiers au cœur d'intrigues particulièrement bien ficelées pour un quotidien et des enquêtes ? Maître du genre avec son commissaire Jules Maigret, Georges Simenon a cantonné l'enquêteur professionnel au raisonnement infaillible - Sherlock Holmes - et le journaliste chevronné - Rouletabille -, aux seconds rôles. Sa grande connaissance du quotidien de la police, n'a-t-il pas fait à de nombreuses reprises le pied de grue au 36, alliée à une plume aussi alerte que sordide ont fait évoluer le genre policier, lui donnant une base réaliste. Et c'est bien l'objet de la thématique de ce mois de mai : donner à ces nouvelle un aspect réaliste par le biais de flics - ordinaires ou pas - mais qui remontent inlassablement des pistes criminelles, sans que le crime ne soit particulièrement machiavélique. Vous suivez ? Bien sûr, il peut tendre à l'être. Fred Vargas et son commissaire Adamsberg ont pris l'habitude de mêler enquêtes extraordinaires et ordinaires. Récemment, Danielle Thiéry sous couvert de réalisme nous emmène vers des zones assez hallucinantes. Depuis Simenon, beaucoup d'auteurs flics se sont lancés à l'aventure, Hugues Pagan en tête. Aujourd'hui, on ne les compte plus mais selon la police, ils sont très nombreux. Citons hormis Danielle Thiéry, Laurent Guillaume, Claude Cancès, Yves-Patrick Delachaux, Jean-Marc Souvira, Bénédictes Desforges - lisez Flic : chroniques de la police ordinaire, vous comprendrez ce que nous voulons dire. Sinon, regarder certaines séries policières à l'instar de PJ, la doyenne, et d'Engrenage. La police est la racine même de la ville, le poumon de son comportement urbain. Alors, que pouvez-vous nous écrire sur ce sujet d'original ? Bien entendu, être policier, flic, condé n'est pas une nécessité pour écrire... Bonne chance !

    Contraintes :
    - Respecter la thématique : histoire de flic.
    - Écrire une nouvelle de 12000 à 21000 signes espaces compris.
    - Date d'envoi de la nouvelle : entre le 1er et le 31 mai minuit, le cachet du mail faisant foi.

    Comment procéder ?
    - Enregistrer la nouvelle titrée au format Word, Open Office ou Texte.
    - L'Envoyer par mail concours-k-libre-12-21@k-libre.fr avec, dans le corps du mail la mention "Je confirme avoir pris connaissance du règlement complet du concours et l'accepter sans réserve" ainsi que ses pseudonyme, adresse mail, prénom, nom, adresse postale, numéro de téléphone.

    Toute nouvelle parvenue sans la mention "Je confirme avoir pris connaissance du règlement complet du concours et l'accepter sans réserve" sera exclue du concours.

    Page de présentation générale du concours
    Règlement du concours
    En savoir plus sur Les Petits polars sur le site de 12-21

    Liens : Flic |Flic de quartier |Danielle Thiéry |Georges Simenon |Yves Patrick Delachaux |Bénédicte Desforges |Fred Vargas |Jean-Marc Souvira

Une sociologie de l'obscur, du laid, du pathétique...

Portrait-robot du flic ordinaire : l'emmerdeur de service, le cogneur écervelé de la fonction publique. Le héros du genre, lui, est en civil. Le flic de base est l'objet d'un ostracisme tenace, tout autant dans la réalité que dans les fictions romanesques. Quasi exclu des représentations fictionnelles, il ne les traverse que pour y faire de la figuration. Pourtant c'est lui qui, sans jeu de mots, a les mains sales et nous plonge dans la nausée du temps humain. Un matricule. "Affirmatif, chef !" Gardien de la paix, c'est rempli d'histoires moches. L'enfer des bagarres domestiques, l'épouvante des enfants suppliciés. Pigalle, le périph'nord, les vies disloquées.
Chroniques en forme de nouvelles parfois, ou de portraits de société qui feraient presque penser à ceux de Barthes, avec plus de chair autour. Des histoires à vomir toute son humanité, quand on y songe. Un système qui ne serait pas celui de la mode, mais de la déroute humaine. Et la lecture qui nous en est proposée n'est plus sémiotique : c'est celle du terrible principe de réalité. Un coup dans le bas-ventre.
Écrit au présent du témoignage (et du constat de police), comme pour mieux rencontrer l'étymologie grecque du mot : que le témoin soit "martyr" de son temps. On songe ici au pilote de NYPD blue, ou aux épisodes de la même série entrouvrant un dur chemin de miséricorde pour l'espèce. L'effroi tenu à distance - c'est la force de ce texte -, par une "écriture blanche", très peu élaborée, dans le renoncement à toute émotion. C'est qu'il y a trop à faire, ou peut-être plus rien. Ecce homo.

Citation

Que penser d'un père qui a mis un an à tuer son môme à coups de poing et de brûlures de cigarette ?

Rédacteur: Joël Jégouzo jeudi 31 mars 2011
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