Arthur est un petit garçon un brin distrait qui aime dessiner et colorier. Arthur est le petit dernier d’une famille riche en oncles et tante. C’est bien simple, il a trois oncles et une tante, et tous ont la même profession : voleurs. Braqueurs de banque plus exactement. Et chacun a sa spécialité : outils, déguisement, sécurité et surveillance. Mais alors qu’ils vont aller percer le coffre-fort d’une banque, ils souhaitent incorporer Arthur. Comme il aime dessiner, il réalisera le plan. Eh oui, les braqueurs veulent passer par les égouts. Alors, ils font des repérages en surface, comptent les pas, donnent la direction… Mais la communication n’est pas leur fort et Arthur est distrait. La suite est une longue péripétie souterraine qui les emmène tous à la case prison en passant par des endroits improbables. Tous ? Non, car Arthur est vraiment un enfant distrait à l’âme d’artiste…
Plonger dans Arthur et les 4 voleurs (album qui a une autre ambition qu’Ali Baba et les 40 voleurs, quoique !), c’est participer à une aventure foutraque en compagnie de quatre braqueurs « affreux » qui ne feront pas carrière. Guilherme Karsten prend un malin plaisir à les dépeindre les uns après les autres, et à les mener tout droit en prison. Mais ce qui amuse dans ce jeu de piste, c’est bien la succession des personnages et de leurs aventures. Il y a une réelle volonté de lecture à voix haute avec explication de « Ils sont pas très futés ! ». Et puis ils croisent des drôles d’animaux dans les égouts quand ils ne remontent pas à la surface dans un zoo ou… en prison ! Une aventure haute en couleur pour Arthur… mais, on le répète, il est distrait et a d’autres vocations…
