On démarre avec une course poursuite virile, on continue avec une parenthèse hamiltonienne et on finit sur un générique de fin interprété par… Herbert Léonard. Mais on est dans du polar. Il y a la personnalité forte de Hans Meyer (Pierrot le Fou), le jazz de Jack Arel, le goût de Jean-François Davy pour le noir (il cite en interview bonus la « Série noire », Hawks, Bogart, Eddie Costantine, Melville…). Et au milieu de tout ça, disait-on, quelques scènes romantiques, quasi oniriques. Et des scènes érotiques aussi. La raison ? Le producteur soutenait le projet s'il contenait des scènes de ce genre (une exigence que Jean-François Davy reprendra dans Ça va faire mal, en 1981). Résultat, un film noir mais hybride. « J'étais très éclectique dans mes goûts, j'aimais tout sans discernement », avoue ce cinéaste qui se qualifie « de la transgression ». On avait compris.
Avec Jean-Claude Charnay, Charles Dalin et Jean Droze. Bonus. interview du réalisateur.