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264 p. ; 18 x 12 cm
ISBN 978-2-35461-010-4
Coll. "Polar & Rock'n roll"
Mona Cabriole
Actualités
- 13/01 Librairie: Un nouveau "Mona Cabriole"...
... soit le huitième volet de ses aventures, intitulé Elvis sur Seine - écrit par Stéphane Michaka et qui conduit notre journaliste particulièrement "rock'n roll" dans les rues du 7e arrondissement parisien - est sur le point de sortir.
Les éditions La Tengo feront leur fête à l'auteur et au personnage le jeudi 20 janvier 2011 à partir de 19 heures à la librairie Longtemps*.
La petite soirée mettra, bien sûr, Elvis à l'honneur. Les organisateurs donnent le ton en promettant aux visiteurs, outre la présence de Stéphane Michaka et de Mona Cabriole (à quoi ressemblera donc notre héroïne de papier ?), "des pizzas, du vin, des bières, et DJ Frédo Vargas", en compagnie du libraire, présenté comme étant "le plus cool du 19e"...
Voir ici la rubrique dédiée à la série "Mona Cabriole" sur le site des éditions La Tengo.
* Librairie Longtemps
22 avenue Mathurin Moreau
75019 Paris
Liens : Stéphane Michaka
Ce qu'il faut savoir sur la série
Mona Cabriole est journaliste à Parinews à la rubrique des faits divers. Elle cumule, nous dit son éditeur, "le triple handicap de mesurer un mètre soixante-quinze, d'être sexy et intelligente". MP3 en bandoulière. Rock à fond les manettes, Lou Reed et le Velvet de préférence, Björk en enfilade Place des Vosges. N'enquête jamais officiellement sur les seuls meurtres qui l'intéressent...
La série comportera vingt romans, chacun dédié à un arrondissement de Paris et écrit par un auteur différent.
Mona Cabriole serre l'Elvis
Pour Mona Cabriole, journaliste fonceuse à Parisnews, la vie a autant de méandres que la Seine. Et c'est sans parler de sa vie sentimentale. Pour l'heure, un Coréen a été retrouvé mort par la fille du ministre de l'Intérieur. La dépêche de l'AFP l'a curieusement ressuscité. Alors Mona Cabriole pense qu'il y a jorim sous roche (le jorim pourrait être le pendant coréen de l'anguille, enfin ça me plait et ça fait exotique). Et ce ne sont pas tous les bâtons que l'on met dans les roues de son scooter qui vont la contredire. Deux Black in Men asiatiques donc adeptes des arts martiaux la pourchassent, son patron souhaite la voir s'occuper d'une rubrique jazz, soudainement Le Globe s'intéresse à elle, les flics la canardent sous la Tour Eiffel, et ne voilà-t-il pas que la silhouette d'un Elvis Presley vieilli arpente le 7e arrondissement ? Ce même Elvis qui était punaisé cinq fois version pin's sur la veste du Coréen précédemment mort ou pas ! Pour Mona Cabriole, le scoop y bout...
Avec Stéphane Michaka, la collection "Mona Cabriole" reprend vraiment du poil de la bête. Avouons-le, la trame est absurde, improbable, drôle. Mais il est le premier à vraiment coller à cet esprit que l'on pressentait. Ici, pas de paroles de musique collées ici et là, et qui représentent un quart du texte. Le texte d'ailleurs. C'est un vrai roman de deux cent cinquante pages, pas une novella. Et l'on sent que Stéphane Michaka l'a abordé avec sérieux, assimilant les contraintes, appréhendant les lieux, s'immergeant dans l'atmosphère de cet arrondissement un peu étrange en nous distillant son rock à lui. Il n'y a pas de miracle : sérieux et plaisir ne sont pas que les deux mamelles de Mona Cabriole. Ils le sont aussi de cette littérature de genre, et l'on se prend à rêver que d'autres suivront ses pas...
On en parle : La Tête en noir n°148
Citation
Six colonnes, du haut desquelles deux siècles de népotisme la contemplaient, s'élevaient à droite de Mona. Elle pouvait se prosterner, et mourir, ou faire ce qu'elle avait en tête depuis le début : s'enfoncer dans l'Hôtel comme un suppositoire.