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Inédit
292 p. ; 19 x 12 cm
ISBN 978-2-265-08584-8
Actualités
- 18/01 Cinéma: Projets dans l'air...
Un projet cinématographique ou télévisuel se prépare (très) longtemps à l'avance... et peut-être court-on le risque de le voir s'effondrer sur lui-même pour cause de trop nombreux obstacles à surmonter en l'annonçant dès qu'il se profile. Mais si l'entreprise se concrétise alors on pourra se vanter, rétrospectivement, d'avoir contribué à diffuser le "scoop".
Voici donc ce que l'on tient de source sûre : Les Morsures de l'ombre de Karine Giébel (Fleuve Noir, novembre 2007) va être porté à l'écran - le grand, celui des salles obscures. Et, dans la foulée de ce projet, il paraît que le premier roman de l'auteur, Terminus Elicius (éditions La Vie du Rail, novembre 2005), sera, lui, transformé en téléfilm.
Côté cinéma encore, le réalisateur Cédric Klapisch va adapter Et on tuera tous les affreux, un polar pastiche signé Vernon Sullivan, l'avatar "noir" de Boris Vian. Sortie prévue... en 2012.
Liens : Terminus Elicius |Karine Giébel - 13/06 Prix littéraire: Journée "dans les murs" à Cognac
Le tombeau
Le commandant Benoît Lorand, un excellent policier et tout aussi fabuleux coureur de jupons, a disparu. Faut-il aller fouiner du côté de sa vie professionnelle, ou de sa vie privée ? Tandis que les policiers et particulièrement le commandant Fabre, spécialement diligenté de Paris, s'égarent de fausses pistes en panier de crabes, prenant tout de même au passage le temps de fêter Noël puis le nouvel an, le kidnappé, lui, est torturé. Enfermé dans une cage, Ben est soumis à la fureur incontrôlable et radicale de sa geôlière, Lydia. Quel lien les unis ? Le temps vient rapidement à manquer pour répondre aux interrogations, car lequel du corps ou de l'esprit va vaciller le premier face à la torture, au froid et à la faim ? "Il claque des dents, resserre la couverture sur ce qui reste de son corps. Mais avoir froid ou avoir mal, c'est encore être vivant." Dans ce thriller qui préserve le mystère jusqu'aux dernières pages, les rythmes se télescopent : celui lent et fastidieux de l'enquête et celui, rapide, de l'affrontement du prisonnier avec sa tortionnaire. Karine Giebel décrit soigneusement les événements. Elle use d'une écriture économe, de phrases courtes, lapidaires. Retour à la ligne, la langue se fait visuelle, sonore et de fait ce sont les actes et non les paroles qui dressent le véritable profil des individus, ces mêmes actes qui seront propres à les délivrer de leur enfermement. Brouillant les pistes en multipliant les sujets - vengeance, amour, adultère, gémellité, suicide, jeu, déviance, folie... - l'auteur construit un univers glauque, peuplé de coupables. Redoutable !
On en parle : La Tête en noir n°140
Récompenses :
Prix SNCF du polar français 2009
Nominations :
Prix SNCF du polar français 2009
Citation
Tant que tu sais encore qui tu es, n'abandonne pas...