La Vache qui lit nº120

Il faudra beaucoup pardonner à Serge Vacher car il a beaucoup donné à la littérature noire. Et quelqu'un qui cite Hugo Pratt dans son fanzine ne peut pas être foncièrement mauvais ! Dérogeant à la sacro-sainte parution mensuelle de La Vache qui lit, c'est plusieurs numéros que nous avons reçus en un seul envoi. Et la machine k-libriste s'est ainsi retrouvée déréglée. Quoi qu'il en soit, ce numéro 120 subit de plein fouet l'influence des lectures de sa femme. En l'occurrence, plongée dans deux pavés d'Annie Proulx, elle a incidemment décidé du dossier central de ce numéro. Dans le même temps, Serge Vacher était amené à nouveau à se demander qu'elles étaient les exactes frontières du noir, tant cette auteure lui paraissait borderline, avec même un aveu final engagé négatif. Quant à ses romans, il s'en enthousiasme longuement malgré différents collages qui polluent quelque peu l'excellente tenue de ce numéro (qui valait donc bien qu'on l'attende). Il faudra beaucoup pardonner à Serge Vacher, disais-je en introduction, surtout aussi parce qu'il se fend d'une pénultième page d'egopub sur son roman paru aux éditions Après la lune, d'autant plus que l'un des romans mis en avant dans sa rubrique Que du bon ! est lui aussi publié chez le même éditeur. Quoi qu'il en soit, c'est avec plaisir que nous vous parlons ici de ce numéro dont nous vous délivrons maintenant le sommaire.

Sommaire :
Édito, par Serge Vacher.

Dossier : Annie Proulx, par Serge Vacher
Biographie & bibliographie.
Les deux romans : Un as dans la manche & Les Crimes de l'accordéon.

Que du bon ! (Romicide, de Gianni Pirozzi, Je suis un terroriste, de Pierre Brasseur & Les Courants fourbes du lac Thai, de Qiu Xiaolong), par Serge Vacher.
Infos : La Tête en noir n°150.