Assassin sans visage

Le silence qui m'effrayait petit à la campagne, le silence des non-dits, le silence de la peur qui dévore, de la mort qui rôde. Le silence précédant le crime, le silence lui succédant. Le silence contenant tout un monde, la terre avant ses premiers frémissements, les voix qui se sont tues, la minute après le dernier soupir. Le silence ne m'effraie plus.
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jeudi 21 novembre

Contenu

DVD - Noir

Assassin sans visage

Tueur en série - Procédure MAJ dimanche 27 mai 2012

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 10 €

Richard Fleischer
Follow Me Quietly - 1949
Serge Bromberg (présentation)
Paris : Montparnasse, mars 2006
1 DVD VOST Zone 2 ; noir & blanc ; 19 x 14 cm
Coll. "RKO", 74

Actualités

  • 04/02 Cinéma: Bo Widerberg et les réalisateurs méconnus
  • 04/12 Cinéma: Le Parrain, du 35 mm (bis)
    Retour à une semaine habituelle à L'Action Christine* avec deux thématiques qui occupent chacune une salle. L'une d'entre elle propose les deux premières parties du Parrain, de Francis Ford Coppola, avec un jour sur deux la possibilité de les voir à la suite. La suite, parlons-en ! Elle est en 35 mm. Contrairement à la semaine précédente, les films présentés sont quasiment tous noirs. Alfred Hitchcock, Raoul Walsh, Richard Fleischer, Robert Wise et Merwin LeRoy pour ne parler que de ces grands réalisateurs sont à l'affiche. Vous pourrez apprécier la netteté de leurs cadrages, et l'efficacité des intrigues des films proposés.
    Bonnes projections !

    Exclusivité : version restaurée numérique Le Parrain I & II, de Francis Ford Coppola
    "Le Parrain est un film inusable. Quel que soit l'âge où on l'a découvert, ou le nombre de visions que l'on s'est accordé, le chef d'œuvre de Coppola ne perd jamais de son mystère et de sa fascination. Que l'on évoque la diction de Marlon Brando, transformé pour son rôle, le jeu tourmenté d'Al Pacino, la fougue de James Caan, les noms exotiques devenus légendaires de Corleone, Clemenza, Sollozzo ou Tattaglia, tout un imaginaire fait de souvenirs plus ou moins précis s'ouvre à nous. Mais comment parler d'un tel mythe aujourd'hui ? En y voyant tout simplement, au-delà de la maestria cinématographique à raison tant vantée, l'histoire universelle d'un individu ordinaire, pris au piège du milieu et d'une société dans lesquels il évolue et auxquels il ne pourra jamais échapper."
    Ophélie Wiel, Critikat (2013)

    Mercredi 4 décembre :
    Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (14 heures & 17 h 10).
    Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (20 h 15).
    Jeudi 5 décembre :
    Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (14 heures).
    Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (17 h 35 & 20 h 40).
    Vendredi 6 décembre :
    Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (14 heures & 17 h 10).
    Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (20 h 15).
    Samedi 7 décembre :
    Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (14 heures).
    Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (17 h 35 & 20 h 40).
    Dimanche 8 décembre :
    Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (14 heures & 17 h 10).
    Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (20 h 15).
    Lundi 9 décembre :
    Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (14 heures).
    Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (17 h 35 & 20 h 40).
    Mardi 10 décembre :
    Le Parrain, première partie, (The Godfather I), de Francis Ford Coppola (14 heures & 17 h 10).
    Le Parrain, deuxième partie, (The Godfather II), de Francis Ford Coppola (20 h 15).

    Festival 1 : Plaisir de cinéma en 35 mm
    L'évolution de la technique cinématographique nous a obligés à nous équiper pour la projection numérique. Mais nous avons voulu garder la possibilité de projeter des copies sur pellicule 35 mm, afin de continuer à montrer des films qui ne seront pas numérisés avant longtemps. Notre nouvelle installation, conçue par CINÉMATÉRIEL PARIS, nous permet cette alternance. Voici un programme qui justifie ce choix.

    Mercredi 4 décembre :
    The Strawberry Blonde (The Strawberry Blonde), de Raoul Walsh (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 5 décembre :
    Le Faux coupable (The Wrong Man), de Alfred Hitchcock (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 6 décembre :
    Une femme cherche son destin (Now voyager), de Irving Rapper (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 7 décembre :
    Le Portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray), de Albert Lewin (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 8 décembre :
    Ville haute, ville basse (East Side, West Side), de Mervyn LeRoy (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 9 décembre :
    L'Assassin sans visage (Follow Me Quietly), de Richard Fleischer (14 heures, 15 h 30, 17 heures & 18 h 30).
    Mardi 10 décembre :
    La Maison du diable (The Haunting), de Robert Wise (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél. : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Raoul Walsh |Alfred Hitchcock |Mervyn LeRoy |Richard Fleischer |Robert Wise

  • 26/08 Cinéma: Festival polar action-cristolien - acte II
  • 11/08 Télévision: Cycle "Film noir" au Cinéma de minuit
  • 04/06 Cinéma: Le film noir, Les Incorruptibles et deux coups d'État - acte II
  • 03/10 Cinéma: Que fait la police ? au Forum des images
  • 17/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine

Le Juge est l'assassin

"J'ai toujours voulu jeter quelque chose par cette fenêtre. Je ne pensais pas que ce serait moi." Ces propos amers et caustiques sont tenus par McGill, le rédacteur en chef du Morning Standard alors qu'il vient tout juste d'être défenestré par Le Juge, un tueur en série qui étrangle ses victimes les nuits pluvieuses. C'est peut-être la seule anomalie dans un scénario tiré au cordeau, et qui met en scène une jeune et jolie reporter associé à un non moins joli mais bourru inspecteur de police. On se doute que le duo aura raison du tueur, tout comme on se doute qu'il y aura idylle à la fin, mais qu'importe. Nous sommes en 1949, le film réalisé par l'immortel Richard Fleisher (à la fin, à la limite du gâtisme il tournera un Conan le Barbare avec Schwarzy !) propose une intrigue ingénieuse, et un traité de la procédure policière de haute volée. Le tueur en est au début à sa sixième victime. Elles seront vite huit au grand dam de notre inspecteur de service, abattu, désabusé, croulant sous la fatigue. Jusqu'au moment où une idée géniale nait : celle de réunir tous les indices collectés, de faire un portrait-robot pour remplacer les fiches signalétiques, puis, ultime création, un mannequin grandeur nature. Ce mannequin est une pièce essentiel du rouage de Fleisher. À un moment du film, l'inspecteur entamera avec lui un monologue sans se douter que c'est réellement à l'assassin qu'il s'adresse. À partir de ce moment, les flics entreprennent de nouvelles enquêtes de voisinage. Ils ne tarderont pas à découvrir l'identité de cet assassin sans visage. Et ce visage, justement, c'est seulement à la fin qu'il se tournera sur la caméra inquiet au moment même où le tueur se rend compte que sa rue habituellement peuplée d'enfants qui jouent est déserte. Se doutant qu'un piège se referme sur lui, il s'empresse de s'enfuir vers une usine poursuivi par notre inspecteur, et nous offrant ainsi un final digne de la maîtrise de Richard Fleisher dans un film où il nous fait l'étalage de son talent : superbes cadrages, dialogues outrancièrement jouissifs, jeu de l'ombre et de la lumière, clarté citadine qui se confond avec la grisaille de la pluie, gimmicks comiques. Une heure de pur régal.

Extrait de Assassin sans visage. La présentation du mannequin :


Assassin sans visage (60 min.) : réalisé par Richard Fleisher avec William Lundigan, Dorothy Patrick, Jeff Corey...
Bonus. Présentation de Serge Bromberg.

Citation

J'ai connu un type qui coupait la queue des chats. Il n'aimait pas les chats. Le Juge raccourcit la vie des gens. Il n'aime pas les gens, on dirait.

Rédacteur: Julien Védrenne mardi 22 mai 2012
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