L'Amazone aux yeux verts

Nous faisons notre entrée à Stingines Castle. Le majordome prend Béru en charge. - James Mayburn, se présente-t-il. - Je ne déteste pas non plus les miennes, rétorque Béru qui croit à une saillie.
San-Antonio - San-Antonio chez les Mac
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

DVD - Western

L'Amazone aux yeux verts

Énigme - Gang MAJ lundi 10 décembre 2012

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 10 €

Edwin L. Marin
Tal in the Saddle - 1944
Serge Bromberg (présentation)
Paris : Montparnasse, septembre 2003
Zone 2 ; noir & blanc ; 19 x 14 cm
Coll. "RKO", 2

Justicier misogyne

L'Amazone aux yeux verts, c'est Ella Raines, égérie à la très courte carrière de Robert Siodmak qui, en cette année 1944, est dirigée, d'ailleurs par le réalisateur des Tueurs, dans deux autres films. Sauvageonne de l'Ouest, elle fait tourner ici en bourrique par son impétuosité un John Wayne totalement fidèle à lui-même - misogyne, entêté, droit dans ses bottes, impétueux, flegmatique, trop sûr de lui et victorieux. Western de série B. voire B', L'Amazone aux yeux verts déterre les assassinats et les trucages qui ont amené un juge à s'occuper de la succession Cardell du ranch du même nom - l'on apprendra très rapidement que Red Cardell a été lâchement assassiné d'une balle tirée dans le dos. John Wayne, étranger énigmatique, débarque en ville avec une lettre d'embauche de ce même Cardell, mais entend démissionner. Ses premiers pas en ville le font remarquer. Il attise la haine des hommes et exacerbe l'amour des femmes. Comme rivale d'Ella Raines, qui interprète Arleta Harolday, une tête brûlée qui dirige l'autre ranch du coin, Audrey Long, surtout par la suite connue pour son rôle dans Né pour tuer, de Robert Wise. L'actrice blonde joue l'héritière Cardell sous l'emprise de sa tante corrompue. Les deux femmes - la brune et la blonde - sont amoureuses du justicier solitaire qui n'entend surtout pas céder aux avances de l'une ou de l'autre mais atteindre le but qu'il s'est fixé aidé en cela par un vieillard alcoolique. Pas grand-chose d'original, mais un bon western au scénario maîtrisé et plein de rythme qui ménage agréablement son lot de suspense (mais qui tire réellement les ficelles ?) tout en proposant une galerie de personnages archétypaux. Quand on songe que le film s'est tourné en quelques jours (avec peu de moyens qui font que l'on retrouve le scénariste Paul Fix parmi les acteurs...), on ne peut qu'être admiratif.

L'Amazone aux yeux verts : 88 min. réalisé par Edwin L. Marin sur un scénario de Michael Hogan & Paul Fix, d'après une histoire de Gordon Ray Young. Avec John Wayne, Ella Raines, Ward Bond, Georges Hayes, Audrey Long, Elisabeth Risdon, Don Douglas, Paul Fix, Ben Johnson...
Bonus. Présentation de Serge Bromberg.

Illustration intérieure


Citation

Vous ne valez pas un clou, et c'est son argent. Et vu la tournure des événements, vous serez utile comme tête brûlée.

Rédacteur: Julien Védrenne samedi 08 décembre 2012
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page