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Des beaux-frères mortels...
Isabelle et Alice, le jour des comptes de l'entreprise familiale, dirigée par l'aînée, Isa. Alice se rebiffe. Elle en veut toujours plus pour satisfaire son oisiveté dispendieuse et claque la porte sur le refus d'Isa de lui céder, avant de tomber avec sa voiture au fond d'un ravin. Morte. En triant les affaires de sa sœur, Isabelle découvre de drôles de harnachements sado-maso au fond de ses placards. Qui était donc Alice, qu'elle découvre aussi abruptement ? Mathias, le mari de sa sœur cadette, veuf disponible désormais, part avec eux en vacances. Isabelle n'apprécie guère de le voir flirter avec la jeune fille au pair qu'ils ont engagée. Au cours d'une soirée arrosée, Mathias interpelle Jean-Luc, le mari d'Isabelle. Il lui avoue avoir tué Alice, sa femme. Et lui commente par le menu les détails de ce meurtre. S'il lui fait cet aveu, c'est parce qu'il a découvert qu'Alice était son amante. Que leur liaison durait depuis des années. Il promet même de le tuer dès que l'occasion se présentera. Jean-Luc, interloqué, est impuissant devant tant de cynisme : Mathias a tout prévu. S'il venait à s'en prendre à lui, une lettre partirait aussitôt révéler toute l'histoire à Isabelle. Et s'il l'envie lui prenait d'alerter la police, Isabelle s'en trouverait derechef mise au courant. Jean-Luc est coincé, le piège est en place, et Mathias en jouit monstrueusement, retardant à loisir le moment de vérité. Jusqu'au jour où Jean-Luc décide de s'arracher à cet étau. Mathias confie du coup à Isabelle le journal d'Alice, qui compte par le menu le détail de sa liaison sado-maso avec son mari. La police débarque, et Jean-Luc voit le piège se refermer sur lui : il est leur suspect, tant l'aplomb de Mathias est grand et les explications de Jean-Luc confuses. C'est la parole de l'un contre celle de l'autre, sans autres preuves que celles dont dispose Jean-Luc, sa connaissance des faits, qui surprend les policiers... Le huis-clos psychologique s'achève. Machiavélique. Mais d'un machiavélisme que le récit, parfois, ficèle non sans peine.
Citation
Vas-y, demande un audit. Ça nous coûtera la peau des fesses et ils découvriront ton salaire fictif, ta maison, ta voiture, tes notes de frais princières...