Contenu
Une putain d'histoire
Grand format
Inédit
Tout public
524 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-84563-756-6
Actualités
- 07/04 Prix littéraire: Sélection 2015 du Prix Landerneau polar
Les finalistes du quatrième Prix Landerneau polar sont connus. Le lauréat sera désigné le 29 avril. Les douze jurés réunis pour l'occasion - dix libraires des Espaces Culturels E. Leclerc, Michel-Édouard Leclerc himself et un écrivain (mais lequel ?) - doivent faire leur choix à partir d'une sélection de cinq ouvrages qui cette année se distinguent les uns des autres. Du thriller au roman noir en passant par du policier, aucun sous-mauvais-genre ne semble échapper à la sélection hormis peut-être l'historique, l'espionnage et l'ésotérique. Pour l'occasion, les différents auteurs plébiscités ont été affublés de qualificatifs. Vous retrouverez donc dans cette sélection "Maxime Chattam, la terreur à l'américaine", "Dominique Manotti, maîtresse ès complots", "Bernard Minier, une page se tourne", "Fred Vargas, la fantaisiste criminelle" et "Gilles Vincent, le noir est son domaine". La donne semble jouée d'avance, mais attendons quand même d'être surpris...
Sélection 2015 du Prix Landerneau polar :
- Que ta volonté soit faite, de Maxime Chattam (Albin Michel) ;
- Or noir, de Dominique Manotti (Gallimard, "Série Noire") ;
- Une putain d'histoire, de Bernard Minier (XO) ;
- Temps glaciaires, de Fred Vargas (Flammarion) ;
- Hyenae, de Gilles Vincent (Jigal, "Polar").
Liens : Or noir |Hyenae |Temps glaciaires |Maxime Chattam |Dominique Manotti |Fred Vargas |Gilles Vincent
King lite
Sur la petite île de Glass Island... Lorsque Naomi, seize ans, est retrouvée assassinée, tous les soupçons se portent sur son ami Henry : ne se sont-ils pas disputés le jour de sa mort ? Sauf que Henry vit avec deux mamans qui l'ont adopté, et que suite au battage médiatique de l'affaire, un sénateur décide qu'il pourrait bien être son fils perdu. Pour se disculper, Henry va découvrir une sombre affaire de chantage suite à un réseau de partie fines impliquant bien des notables de l'île. Qui plus est, ses deux mères sont peut-être tout sauf innocentes...
Il serait facile d'ironiser en disant qu'il s'agit peut-être d'une putain d'histoire, mais que ça ne serait pas plus mal d'avoir des connards de personnages, un enfoiré de scénario logique et des salopards de rebondissements tenant debout. Car après le très agréable N'éteins pas la lumière, Bernard Minier déçoit dans les grandes largeurs. Son "hommage au roman américain" est surtout un hommage à Stephen King, rejoignant les zillions d'auteurs plus ou moins serviles qui s'en sont inspiré/l'ont pompé en près de quarante ans - alors que Stephen King lui-même, après sa période d'auto-parodie, est passée à autre chose... Avec un point de départ banal, le tout évoque une mini-série télévisuelle où l'on multiplie les péripéties inutiles et les clichés (un chantage suite à des parties fines, vraiment ?) pour parvenir au métrage réglementaire. Le pire est encore la fin qui, sans déflorer, est non seulement pas très vraisemblable, mais relève de la rétention d'information la plus basse. Un coup pour rien donc.
Nominations :
Prix Landerneau Polar 2015
Citation
L'orque nomade est le plus cruel des mammifères marins mais l'homme nomade est le plus cruel des mammifères tout court.
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