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Grand format
Inédit
Tout public
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Fabrice Pointeau
Paris : Sonatine, juin 2009
658 p. ; 22 x 140 cm
ISBN 978-2-35584-016-6
Actualités
- 31/03 Librairie: Paul Cleave et Roger Jon Ellory à Millepages
- 11/06 Prix littéraire: Prix des lecteurs LDP polar - nouvelles de juin
- 17/05 Prix littéraire: Prix des lecteurs LDP polar - nouvelles de mai
- 11/04 Prix littéraire: Sélection du prix polar Saint-Maur en poche 2011
- 01/10 Édition: Parutions de la semaine - 1er octobre
Avec Alexis Aubenque, Maxime Chattam et Clive Cussler, le thriller a le vent en poupe cette semaine. Tout juste si Frédéric Lenormand fait de la résistance avec le roman historique. À noter la réédition chez Shellac Sud, une petite maison d'édition marseillaise, de L'Homme de Londres, de Georges Simenon. Le principe "roman + DVD" marche à merveille en ce moment, et ce roman de Simenon est réédité avec un film. Ne gâchons pas notre plaisir. Les grosses parutions de la semaine sont pour les mal-voyants avec Indridason, Kaminsky, Kellerman (Jesse pas Jonathan). Ceux qui ont eu la patience d'attendre une nouvelle et presque dernière aventure de John Rebus, peuvent répondre à L'Appel des morts de Ian Rankin. Pour les autres, c'est par là :
Grand format
Un Noël à River Falls, d'Alexis Aubenque (Calmann-Lévy)
L'Homme de la montagne, d'André Besson (Mon village, "Thrillers")
Leviatemps, de Maxime Chattam (Albin Michel)
Le Cartel de Ricminphy : quand minceur rime avec terreur, de Denis Cressens (Presses du Midi)
Rivage mortel, de Clive Cussler & Jack B. Du Brul (Grasset)
Regard de femme, de Jean-Louis Debré (Fayard, "Policier")
Moi comme les chiens, de Sophie Di Ricci (Moisson rouge)
Derrière les portes, de Sylvie Gibert (De Borée)
Archangelus : les voiles de la mort, d'Édouard Guimel & Thomas Dalet (Pascal Galodé)
Tom Cool, de Sophie Hertfort (Terriciaë, "Sangria")
Le Trésor de Saewulf, de Bernard Knight (Pygmalion, "Policiers")
Un Chinois ne ment jamais, de Frédéric Lenormand (Fayard, "Policier")
Ça tourne vinaigre en Saintonge, de François Migeat (Écritures, "Polar")
L'Homme de Londres, de Georges Simenon (Shellac Sud)
Poche
Voir Angoulême et mourir, de Bernard Baritaud & Daniel Laplaze (éditions du 28 août, "28-8")
Ibant obscuri sola sub nocte, de François Bouchardeau (Nykta, "Petite nuit")
Vendetta, de Roger Jon Ellory (LGF)
La Théorie des six, de Jacques Expert (LGF)
Vérité, de Peter James (Milady, "Poche terreur")
Cartoon, de Marshall Karp (LGF)
Le Démon des morts, de Graham Masterton (Milady, "Poche terreur")
Le Dernier tueur de l'organisation, d'André Mastor (Albiana, "Nera")
Datura, de Philippe Monet (Nykta, "Petite nuit")
L'Appel des morts, de Ian Rankin (LGF)
Lieutenant Eve Dallas, de Nora Roberts (J'ai lu, "J'ai lu grand format")
Grands caractères
Hypothermie, d'Arnaldur Indridason (À vue d'œil, "16-17")
L'Impossible monsieur Grant, de Stuart Kaminsky (À vue d'œil, "16-17")
Les Visages, de Jesse Kellerman (À vue d'œil, "16-17")
Liens : Hypothermie |Les Visages |Léviatemps |Arnaldur Indridason |Maxime Chattam |Clive Cussler |Sophie Di Ricci |Roger Jon Ellory |Stuart Kaminsky |Jesse Kellerman |Frédéric Lenormand |Ian Rankin |Georges Simenon - 30/04 Édition: Parutions de la semaine - 30 avril
- 22/02 Radio: Sophie Loubière parle de R. J. Ellory
- 20/01 Site Internet: Le "Polar Pourpre" de l'année 2009
- 27/09 Site Internet: Une interview vidéo de R. J. Ellory
Biographie d'un tueur à gages américano-cubain
Catherine, la fille du gouverneur de Louisiane Charles Ducane, a été enlevée. Le ravisseur ne tarde pas à contacter le FBI, chargé de l'affaire, pour réclamer la présence d'un certain Ray Hartmann, de la brigade de lutte new-yorkaise contre le crime organisé, avec lequel il souhaite s'entretenir. Sans comprendre, Hartmann est emmené à la Nouvelle-Orléans par le FBI et, contre toute attente, le ravisseur, Ernesto Perez, se livre alors aux fédéraux. Il promet que Catherine sera retrouvée saine et sauve si on le laisse raconter son histoire à Hartmann. Commence ainsi l'étonnante biographie d'un tueur à gages américano-cubain de la mafia italienne...
L'un des points forts de Vendetta est la belle vision qu'il offre de la Nouvelle-Orléans, loin des clichés touristiques, insistant sur le côté sombre, marécageux de la ville, ainsi que sur les jeux de pouvoir entre les politiques et les parrains locaux.
Mais le plus impressionnant reste la confession d'Ernesto Perez : un demi-siècle d'histoire de la mafia, italienne et autres, entre New York, Cuba, Los Angeles, Chicago et bien entendu la Nouvelle-Orléans, un concentré d'histoire secrète des États-Unis. Tout y passe : l'assassinat de JFK, celui présumé de Marylin Monroe, le Watergate, la disparition mystérieuse du syndicaliste Jimmy Hoffa...
La taille de ce roman peut effrayer, d'autant plus que certains passages sont aussi bavards qu'Ernesto Perez lui-même, mais le suspense est suffisamment bien entretenu pour que le livre se lise tout seul. Bien vue, la structure en alternance permet, d'un chapitre à l'autre, de passer du récit d'Ernesto Perez, bien décidé à vider son sac pour une raison qui échappe aux fédéraux, à celui de Hartmann, embarqué dans une histoire qui le dépasse, et des fédéraux eux-mêmes alors que l'enquête sur la disparition de Catherine se poursuit. Les deux narrations se répondent d'allusions en allusions, jusqu'à une révélation finale qui a le génie d'être à la fois complètement logique et tout à fait surprenante.
On en parle : Carnet de la Noir'Rôde n°38 |Lire n°380 |La Tête en noir n°140 |L'Ours polar n°50 |La Vache qui lit n°132 |L'Indic n°4 |La Vache qui lit n°138
Récompenses :
Prix "Saint-Maur en poche" catégorie polar 2011
Nominations :
Prix des Limbes pourpres 2009
Prix du polar européen du Point 2010
Prix Mystère du Meilleur roman étranger 2010
Prix des lecteurs de Villeneuve lez Avignon 2010
Citation
C'était la ville facile, la briseuse de cœurs. La Nouvelle-Orléans, où ils enterraient les morts au-dessus du sol, où les guides touristiques recommandaient de marcher en groupe, où tout coulait en douceur, comme dans du beurre, où quand vous jouiez à pile ou face, la pièce retombait neuf fois sur dix du bon côté.