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L'Affaire Martin Kowal
Grand format
Inédit
Tout public
320 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 979-10-349-0823-3
Coll. "Policier"
Les dessous malpropres des Trente Glorieuses
Martin Kowal est inspecteur mais, attention, il ne travaille pas dans n'importe quel service. Il est en effet aux Renseignements généraux. Cependant, c'est un homme qui y est un peu mal à l'aise car son père travaillait dans les mêmes services et qui a trahi le service à l'époque de l'OAS. Mort lors d'une tentative d'évasion, son image hante encore son fils, qui oscille entre travail et soirées débridés où il use de stupéfiants. Nous sommes le 11 mai 1976, et l'ambassadeur de Bolivie vient d'être abattu en plein Paris. Les Renseignements généraux doivent en savoir plus et Kowal, qui est l'un des rares spécialistes des mouvements et des groupuscules d'extrême gauche (il a un ancien condisciple entré dans ces mouvements et devenu son indicateur devant la fuite en avant vers le terrorisme des anciens Soixante-huitards) est mis en avant pour organiser la riposte. Il faut trouver les coupables et démanteler les réseaux. Valéry Giscard d'Estaing est le président de la République française, et ses adjoints et autres bras droits suivent l'affaire de près. Tous pensent du bien de l'inspecteur car ils ont eux-mêmes été plus ou moins proches des réseaux de l'OAS. Pourtant Kowal sent bien que quelque chose cloche et que les pistes et indices mènent trop facilement vers cette extrême gauche, coupable toute désignée. De son côté, il se demande si l'ambassadeur, un ancien militaire mis sur la touche par ses anciens amis putschistes, n'aurait pas été plutôt l'objet d'une purge interne. C'est alors que le meilleur ami de Kowal, qui a mis en sous-main une enquête en contactant les réseaux anti-franquistes, meurt dans un accident étrange. Kowal a donc l'impression que beaucoup de gens jouent des doubles, voire des triples jeux et l'information que son père ne serait pas mort mais aurait repris du service ressort. Tout devient confus et l'absorption de différentes substances hallucinogènes n'aide pas à lui permettre de penser droit.
Dans l'histoire de la V
Citation
L'affaire du Bolivien sera peut-être l'occasion de prendre une revanche sur tous ceux qui l'ont laissé croupir des années durant aux archives à cause de son père. Une revanche sur Hastricht, qui s'était opposé à son intégration dans la BOC. Martin est convaincu que l'assassinat de l'ambassadeur annonce une ère nouvelle.