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Grand format
Inédit
Tout public
300 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-02-097865-1
Actualités
- 22/06 Édition: Parutions de la semaine - 8 juin
- 26/03 Prix littéraire: Lion et Lionceau noir 2012 de Neuilly-Plaisance
- 02/05 Prix littéraire: 7e prix Jean Amila-Meckert
- 29/08 Prix littéraire: Présélections de l'été des Prix SNCF du polar
- 31/05 Prix littéraire: Prix SNCF du polar - 11e édition
- 22/04 Auteur: Patrick Bard au Musée du quai Branly
Dans le cadre du cycle de rencontres organisé par le Musée du quai Branly autour des "Quatre continents du polar", Patrick Bard - écrivain et photo-reporter - sera invité le jeudi 29 avril à 19 heures à présenter ses deux romans La Frontière et Orphelins de sang après la projection du documentaire de 30' qu'il a réalisé au Guatemala sur la conditions des femmes de ce pays, Les Femmes sacrifiées du Guatemala.
La projection et la rencontre auront lieu au salon de lecture Jacques Kerchache (au RDC).
Musée du quai Branly
37 quai Branly
75007 Paris
Tél. : 01.56.61.70.00
Liens : Patrick Bard
Lorsqu’un pays qui exportait des bananes se met à exporter des enfants…
À Ciudad de Guatemala, Victor Hugo Hueso végète comme pompier en attendant de devenir journaliste. Sa route croise celle d'une femme maya dont la fille de dix mois a disparu, et qu'il décide de retrouver. Là où règne la misère noire, les enfants deviennent marchandise, comme le découvrira un couple d'Américains en mal d'adoption…
Patrick Bard continue d'officier dans le mélange détonant qui l'a propulsé au premier rang du genre. D'abord, sa veine "thriller international" renoue avec une vieille tradition, celle du roman d'aventure sud-américain des années 1970 mêlé à son travail de journaliste d'investigation donnant une assise réelle à cette histoire. Un thriller international dépourvu du clinquant façon Jason Bourne : l'univers décrit s'apparente indéniablement au roman noir où des êtres aux motivations directes vivent leur chemin de croix pour parvenir à leurs fins, ou pour survivre, tout simplement. Car le thème de ce roman est aussi celui de la violence : violence subie ou exercée des "damnés de la terre" dont la misère a tari toute humanité, violence d'un monde où tout se monnaie et où les "bourgeois" subissent également une forme de pression sociale (le cadre victime de harcèlement) qui leur coûtera leur statut et finira dans la violence du rejet de cette fille trop et trop mal désirée. Comme le dit l'un des personnages, de quoi vomir toute la haine du monde !
Un univers tuméfié donc, néanmoins très proche de nous (malgré un bref passage dans un Paris curieusement très cliché), décrit avec un sens de la narration impressionnant et ponctué de fusillades digne des meilleurs films d'action. Un excellent roman, justifiant l'achat en grand format, avec en prime une présentation classieuse.
On en parle : La Tête en noir n°146 |Carnet de la Noir'Rôde n°46
Nominations :
Prix Mystère de la Critique 2011
Prix Jean Amila-Meckert 2011
Prix du polar lycéen d'Aubusson 2013
Citation
Quand on aimait résoudre des énigmes dans ce pays, on devenait journaliste, pas flic. Les flics ne résolvaient jamais rien. Au pire, ils commettaient eux-mêmes les crimes.