Contenu
Poche
Inédit
Tout public
7 jours de destruction
Paris. Nico Sirsky, commissaire divisionnaire au 36 Quai des Orfèvres, est appelé sur le lieu d'un crime. La victime a été bâillonnée, attachée et a reçu trente coups de fouets. L'assassin lui a ensuite découpé les seins et l'a achevée d'un coup de poignard. Un message est laissé à l'attention des enquêteurs : "7 jours, 7 femmes".
Les jours se suivent et se ressemblent dans la série macchabées. Le tueur sévit toujours suivant le même mode opératoire. Nico et ses équipes vont devoir s'atteler à la tâche et mettre les bouchées doubles pour lui mettre la main dessus. Surtout que le meurtrier semble avoir une dent contre Sirsky, et qu'il a dans sa ligne de mire des femmes de son entourage. Une affaire compliquée à gérer alors que le commissaire doit faire face à une ex-femme dépressive, une relation amoureuse naissante et un ulcère qui lui vrille l'estomac.
Frédérique Molay n'est pas flic. Pourtant, elle nous dresse un portrait tout en justesse de la célèbre Brigade criminelle, nous livre des anecdotes, des détails sur la vie entre ses murs. Ce qui était son but premier : rendre compte de la réalité du 36.
Autant les personnages qui jalonnent le roman "sentent" vrais, autant le personnage de Sirsky semble irréel tellement il transpire l'homme parfait. Le flic beau-gosse qui les fait toutes craquer mais qui ne profite pas de son physique. Fidèle, romantique, d'une très grande sensibilité et limite féministe dans certains de ses propos. Comment ça je suis jaloux ?
Heureusement, l'intrigue vient rattraper ce qui me semble être un des seuls points noirs de ce roman. Oui, parce qu'il y a un deuxième point noir. L'histoire d'amour que vit notre beau héros. Il rencontre sa dulcinée le lundi, et dès le jeudi, c'est la femme de sa vie, son plus bel amour. Un peu rapide le garçon. Enfin... Pour en revenir à l'intrigue, Frédérique Molay semble nous prendre par la main et nous emmener là où bon lui semble. C'est qu'elle a dû y aller dans le travail de recherche. Quand le médecin légiste découpe les victimes, on l'accompagne. Il ne manque que les odeurs méphitiques pour que le tableau soit complet. La 7e femme n'est sans doute pas le polar de l'année, mais il se glisse sans conteste dans la catégorie de ceux qui vous font passer un agréable moment.
Récompenses :
Prix du roman policier de la bibliothèque de Petit-Mars 2009
Citation
Il y avait toujours un "trop tard", les cadavres entassés ici le lui rappelaient chaque jour.