CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 15
INFORMATIONS LIVRE
Édité chez
Collection :
ISBN : 978-2-35306-050-4
Nombre de pages : 284
Format : 14x20cm
Année de parution : 2013
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6 / 10

Le Dernier des treize

Série :

Le treizième moi, le treizième luit

Treize jeunes gens rêvent d'une vie meilleure, d'une société plus juste, de bonheurs adultes sains… Effrayés par le monde, ils cotisent et s'engagent à prendre un tueur à gage qui les liquidera si les idéaux venus de la jeunesse sont trahis. Bien des années plus tard, un vendredi 13, le premier mort du groupe survient. C'est, bien entendu, le début d'une longue série. Quelqu'un se serait-il permis de mener à bien cette vieille promesse ? Étrangement les treize font partie de la même société, qui ne semble pas très inquiète de la disparition de ces collaborateurs…

Voici un roman très étrange proposé par Mercedes Deambrosis car la promesse d'une enquête et de la découverte des motivations du tueur sont lointaines et resteront dans la brume. Nous allons plutôt suivre quelques éléments intéressants comme la société qui finalement se satisfait de ces morts, qui, avançant en âge, commencent à lui coûter cher à cause (le travers de l'ancienneté. Ajoutons-y un policier incompétent, fin de race sublime et lamentable, et quelques détails sur la fin des rêves, la disparition des promesses, bref tout ce qui s'apparente à l'entrée dans le monde adulte.

Très littéraire, Le Dernier des treize joue sur différents registres de langue, trompe le lecteur par le choix de plusieurs narrations, dont un « je » sur lequel le lecteur se posera des questions. Le roman lance des pistes, mais les laisse ouvertes toujours pour le lecteur. Il suit un tueur en série mais ne l'évoque que rarement. Il laisse plein d'éléments – le passé, la promesse, l'angoisse des futures victimes – de côté comme si l'ensemble était trop logique pour un amateur de romans policiers et allait de soi. En ce sens, il s'agit plutôt là plus d'une expérience littéraire que d'un roman classique.

Article initialement paru le 27 mars 2013
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Dans la cour du château de Versailles, rigolards, avec des cheveux qui nous léchaient les vestes trappeur, les moumoutes, les cabans. De vraies gueules de cons, sur deux rangs, comme une équipe de foot de quatrième division. On était là, tous, vivants.
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