CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 13.5
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ISBN : 978-2-36975-137-3
Nombre de pages : 408
Format : 12x19cm
Année de parution : 2020
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6 / 10

Le Parvis des assassins

Vie et mort à l'ombre de la cathédrale

Nous sommes en 1306, et on est en train de construire Notre-Dame de Paris. Outre les ouvriers et artisans, il y a bien entendu une « administration » pour gérer l'approvisionnement et le financement nécessaires. C'est le travail de Goidenhove, qui exerce la fonction de proviseur du trésor. Mais un jour, en entrant dans sa loge, il découvre un cadavre, et tout de suite un abbé l'accuse du crime. Il est alors enfermé et va commencer une folle équipée de son fils Erlend pour essayer de découvrir les véritables coupables et l'innocenter. Cependant, entre différents coupables potentiels – y compris parmi des gens qu'il apprécie -, et le fait qu'il soit jeune et sans ressource, Erlend va avoir fort à faire. Surtout qu'il doit composer avec des forces qui le dépassent, et de loin, et notamment les forces du roi et les Templiers sous les ordres de Jacques Molay. Qu'est-ce que cette mort peut bien cacher ?
Conçu comme un livre pour adolescents et jeunes adultes, le roman de Patricia Rappeneau dispose au final d'un glossaire très bien fait, et qui montre que l'auteure a effectué des recherches historiques dont elle se sert sans alourdir son histoire. En effet, sur un rythme échevelé, le personnage court dans les rues de Paris à la recherche de n'importe quelle information qui pourrait aider son père, se lie d'amitié, virevolte, surprend des complots. Le Parvis des assassins est un roman construit autour de ce personnage central mais il est extrêmement alerte et rapide, ce qui conviendra à tout lecteur, même s'il a dépassé depuis quelques temps l'adolescence. Véritable roman policier historique, le texte de Patricia Rappeneau s'inscrit dans la lignée des lectures loisirs enrichissantes.

Article initialement paru le 18 juin 2020
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Je dégringolais la rue neuve aussi vite qu'une pierre d'Arcueil dévalant les flancs de Montrouge : je tentais d'échapper au courroux de l'abbé Grognard, le vieux chancre de l'école cathédrale où je suis censé suivre ses cours, sans balancer mon écriture ni mes cours de latin dans la Seine.
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