Le professeur de droit Hirata demande à son ancien élève, Sugawara Akitada, d'entrer dans l'Université Impériale en qualité d'assistant pour démêler une étrange affaire de chantage. Les retrouvailles avec Hirata sont complexes. Le vieil homme verrait d'un bon œil une union entre sa fille et Akitada. Ce dernier est tombé profondément amoureux de celle qu'il voyait jusqu'à présent comme une sœur, mais la belle Tamako ne semble pas partager cet amour. Le fonctionnaire subalterne au ministère de la Justice a tôt fait de découvrir des agissements suspects. Des paris ont été organisés sur les résultats des examens, les étudiants sont grossiers, et certains professeurs agissent sans tenir compte des règlements. Bien malgré lui, Akitada se retrouve à dénouer les fils de trois affaires à la fois. Trois meurtres sordides : celui d'une joueuse de flûte des bas-fonds dans les jardins de l'université, celui d'un professeur, macabrement mis en scène dans un temple, et celui du chef d'un clan puissant, censé être monté au Paradis par décret impérial. Akitada doit faire preuve de subtilité. Il peut, en outre, compter sur l'aide inestimable de Tora et des alliés qu'il lui trouve.
Ce deuxième volet des enquêtes de Sugawara Akitada nous plonge dans une capitale qui n'est pas épargnée par le vice. La perversité des grands de ce monde n'a d'égale que celle des plus faibles. Les multiples intrigues évoluent de front et ont le mérite, dans ce long roman de cinq cents pages, de se conclure les unes après les autres. Malgré tout, I. J. Parker ne parvient pas à affiner ses histoires aussi bien que ses personnages.