Sœur Fidelma et frère Eadulf doivent faire une halte dans le royaume breton de Dyfed. Le roi Gwlyddien en personne leur demande alors d'enquêter sur l'étrange disparition des membres d'une communauté religieuse dont faisait partie un de ses fils. Les habitants de la contrée penchent pour une incursion saxonne d'autant qu'un navire hwicce rôde dans les parages. Dans le même temps, Mair, une jeune fille, a été violentée et assassinée. Tout accuse un adolescent un peu simple, Idwal. Or, c'est ce même Idwal qui a trouvé l'enceinte religieuse vide de ses moines. La tension monte, les meurtres s'enchaînent et les péripéties se multiplient. Des brigands ont pris possession de la forêt. À leur tête, deux nobles lettrés jouent au chat et à la souris avec Fidelma. Elle doit alors faire preuve de patience et de logique pour s'opposer au sang et à la fourberie.
Malgré une intrigue et des rebondissements déjà utilisés dans les épisodes précédents, Peter Tremayne a écrit plus qu'un banal roman policier historique puisqu'il traite de problèmes qui persistent aujourd'hui encore. Les Disparus de Dyfed est en effet une mise en garde contre les préjugés raciaux. Frère Eadulf, un Saxon égaré en terre bretonne, paye au prix fort la haine farouche que l'on voue à son peuple. Enfin, Peter Tremayne continue de montrer l'impact toujours grandissant de la chrétienté en terre celtique.