CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 19
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Édité chez
Collection :
ISBN : 978-2-259-21148-2
Nombre de pages : 374
Format : 14x23cm
Année de parution : 2010
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8 / 10

Potens

Série :

La guerre des cerveaux

Charlotte Delaumait, mère de six enfants, tous de pères différents, est assassinée sauvagement. Membre de Potens, un club de surdoués, elle y a accumulé les inimitiés. Afin de trouver le meurtrier, Patrick Vivier, Commandant de Police en charge de l'enquête décide de faire infiltrer le club par Garance Hermosa, une psycho-criminologue à l'encéphale hyper développé. Le personnage dont on avait fait connaissance dans Écho, le premier roman d'Ingrid Desjours, nous apparaît ici plus fragile, plus humaine, même si elle garde son côté garce. Son passé qui remonte à la surface va la pousser dans un tourbillon d'autodestruction, et le lecteur va assister à sa lente déchéance alors qu'elle tente de résoudre un crime perpétré par un membre d'une communauté où règne complots et manigances.
« Potens » en latin signifie « Puissant ». Puissant. Cet adjectif résume à lui tout seul ce qu'est ce roman. Ingrid Desjours est une incontestable descendante de Machiavel. Tous les protagonistes de ce roman, des HQI (Hauts Quotients Intellectuels), ont des personnalités retorses et disposent chacun d'un mobile valable d'assassiner Charlotte. L'auteur prend plaisir à balader son lecteur et à l'emmener sur des pistes multiples. On retrouve dans ce livre un peu l'esprit d'Agatha Christie. Un meurtre, un groupe de coupables potenSiels et un enquêteur immergé au cœur de la vie du groupe. Si l'on ajoute une trame psychologique saisissante, véritable travail d'orfèvre, et une plume qui recèle un lyrisme et une poésie enivrants, on obtient un roman qu'on a du mal à lâcher. L'accroche de l'éditeur est « Potens, l'intelligence, c'est d'en sortir. Vivant. » Et la difficulté, c'est d'en sortir. Tout simplement.

Article initialement paru le 4 septembre 2010
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Là, le jour qui décroît sur la station Saint-Jacques, le couchant qui apaise l'homme rangé quand il excite le prédateur, protège le dealer, accompagne la putain, crépuscule complice de violences surréalistes éclatant sous les yeux aveugles du photographe, démasquées par un zoom sans concession.
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