Marseille. Albert Leminot, adolescent curieux et débrouillard, enquête sur les hauteurs du Verduron, au-dessus de l'Estaque, sur la mort d'un ami archéologue tué par un glaive celte au beau milieu de son chantier archéologique. Albert est perspicace, tenace, et bien que nul au foot (ce qui, dans une ville comme Marseille, peut être rédhibitoire) il finit, avec l'aide de Nadir, un garçon des quartiers Nord, et Chaumeaux, un policier du Nord tout court, à élucider cette bien ténébreuse affaire.
« Rouge Safran » est une collection ambitieuse qui tente de marier le récit de fiction avec le savoir encyclopédique. À chaque aventure est attaché un petit texte très documenté sur un point de l'histoire. Ici, le roman est accompagné d'une postface d'un archéologue, responsable de la première fouille intégrale du village gaulois du Verduron. On apprend ainsi la qualité des relations entre Grecs de Marseille et Celtes de Provence. Un petit texte de Georges Foveau, avé l'accent, pour envelopper le tout et se dire, en refermant ce petit livre, que l'histoire régionale trouve ici un vecteur de diffusion bien efficace.