CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 22
INFORMATIONS LIVRE
Édité chez
ISBN : 978-2-35584-044-9
Nombre de pages : 350
Format : 15x23cm
Année de parution : 2009
Titre original : A Cure for Night
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Auteur(s) :
Contexte
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6 / 10

Verdict

Enquête sur fond de drogues diverses...

Joel Devereaux est promis à une grande carrière d'avocat… brisée net lorsqu'une collègue qui lui a fait découvrir la drogue meurt d'une overdose. Le voilà réduit à devenir avocat commis d'office pour de petits délinquants. Mais lorsqu'un dealer noir est accusé du meurtre d'un étudiant juif qui enquêtait sur le marché de la drogue, Joel et sa collègue Myra Goldstein découvrent que la victime n'était peut-être pas si innocente…
Un polar qui s'attire une débauche de superlatifs… un peu excessifs. Le thriller « de cour » est un genre à part, américain par définition, puisque basé sur un système exotique où l'avocat se substitue souvent à l'enquêteur. C'est le cas ici, à travers une intrigue façon marabout d'ficelle qui ne se clôt pas sur la traditionnelle scène de tribunal (où la crédibilité est souvent malmenée pour amener son comptant de rebondissements…) et plonge dans les méandres du trafic de drogue et des tensions raciales toujours prêtes à ressortir. Au lieu des romans des années  1990 où l'avocat défendait de riches héritières accusées du meurtre d'un mari forcément mauvais, là, Justin Peacock n'a pas peur d'aller examiner le caniveau… Mais l'intérêt principal du roman est ailleurs, sur ces nombreux détails qui font toucher du doigt le métier d'avocat et même les implications morales qu'il implique — et également les différentes façons, plus ou moins éthiques, de l'exercer. C'est bien observé (les rapports entre le narrateur et sa collègue sont pétillants), mais de là, à crier au génie…

Article initialement paru le 3 novembre 2010
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Les grandes enseignes juridiques new-yorkaises avaient la réputation d'un environnement désagréable où le travail vous rendait malheureux et, ce n'était un secret pour personne, plus l'enseigne était prestigieuse, plus elle maltraitait ses salariés…
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