Contenu
Noir sur la ville 2010
Noir sur la ville 2010
A.A.A.L.
Adresse : Salle des fêtes, 2, rue Mouexignié, 22402 Lamballe
E-mail : contact@noirsurlaville.fr
Téléphone : 06.79.69.13.07
Site : http://noirsurlaville.fr/
Actualité
- 18/11 Commémoration: Attentats : John Harvey raconte son passage à Lamballe
- 17/06 Jeux: 17e concours de nouvelles La Fureur du Noir/La Noiraude
- 13/06 Prix littéraire: Mille et une feuilles noires - sélection 2014
- 14/09 Association: La Fureur du noir envahit Lamballe
- 25/07 Prix littéraire: Sélection des Trophées 813 (2011)
- 21/10 Auteur: Claude Bathany sera présent...
- 27/08 Jeux: Tout sur Robert ?
Au mois de novembre 2011 aura lieu la quinzième édition du festival Noir sur la ville de Lamballe (Côtes-d'Armor). Mais pourquoi diable se projeter si loin alors que le programme de l'édition 2010 est encore en phase d'élaboration ? Parce qu'à cette occasion sera publié le traditionnel recueil de nouvelles où figureront les textes des cinq lauréats du concours d'écriture qui vient juste d'être lancé par La Noiraude...
Pour concourir, il suffit (!) d'écrire une histoire à partir de cette phrase : "Robert est de retour."
Les candidats ont jusqu'au samedi 4 décembre 2010 pour envoyer leur œuvre (un seul texte par participant est admis) à la médiathèque de Pordic*. Le règlement complet du concours s'obtient sur demande en téléphonant au 02.96.79.10.12 ou bien en envoyant un courriel à cette adresse.
* Médiathèque de l'IC
BP 150
Concours de nouvelles 2011
22590 Pordic
Liens : La Noiraude |La Fureur du noir - 02/04 Bibliothèque: Pascale Fonteneau à Pordic
- 10/11 Festival: Treizième édition du festival de Lamballe (Côtes-d'Armor)
- 21/10 Jeux: Il n'y a pas de sot métier...
- 16/10 Auteur: Des nouvelles de Marcus Malte
Le festival
Ces deux jours noirs se levant à la mi-novembre ont commencé de poindre en 1996, à la faveur de Lire en fête - manifestation devenue ensuite "La fureur de lire" avant de disparaître officiellement à l'échelle nationale pour ne plus survivre que localement, dans les régions et départements où l'on est encore persuadé que le livre et la lecture méritent bien qu'on les célèbre. Il s'agissait alors, pour quelques passionnés lamballais qui s'étaient mis en tête de fêter le livre dans leur ville, d'organiser un événement générique que leur goût particulier pour l'univers policier inclinait à teinter de noir.
Leurs initiatives ayant été fort bien accueillies, ils décidèrent de remettre le couvert l'année d'après. Très vite ces passionnés firent en sorte qu'un événement noir existe indépendamment de la Fureur de lire - Noir sur la ville prenait corps, et s'installait à Lamballe au cœur du mois de novembre.
Depuis la première édition en 1997, le festival est demeuré à peu près inchangé dans sa forme - mélange d'expositions, de projections cinématographiques, de débats, de rencontres-dédicaces... le tout suivant un thème pas toujours "posé" mais souvent imprimé à l'ensemble par les sujets des débats - à cela près que de quelques auteurs rassemblés se comptant sur les doigts des deux mains, ses organisateurs parviennent à réunir aujourd'hui une bonne trentaine d'invités. Le succès et l'engouement des visiteurs a décidément bien rempli son office...
Ce bref portrait festivalier serait fort incomplet si l'on ne mentionnait son signe très particulier... Il a été en effet institué dès le début une tradition des plus sympathiques : le "petit cadeau" demandé aux auteurs invités. Ce fut, d'abord, l'écriture d'une nouvelle à partir d'un thème précis. Les contributions de chacun donnaient lieu, ensuite, à l'édition d'un petit recueil collectif. L'accroissement du nombre d'invités, assorti de la mise en place d'un concours d'écriture en partenariat avec la Noiraude, amena quelques modifications. La tradition du petit cadeau persista, mais prit un nouveau visage : depuis quelques années les organisateurs de Noir sur la ville proposent à leurs invités un exercice de style créatif chaque fois différent. Ainsi en 2008 les auteurs étaient-ils conviés à définir d'une phrase leur gare préférée - proposition en lien direct avec le concours de nouvelles dont le sujet avait trait à l'univers ferroviaire. Toutes ces citations furent ensuite illustrées par un dessinateur de bandes dessinées, ce qui donna matière à une belle exposition.
I. Roche/k-libre
Cette édition
Après avoir commémoré la Grande Guerre en 2009, le festival de Lamballe se donne une thématique plus festive - à peine suggérée par le visuel de l'affiche, elle est clairement annoncée sur la page "programme 2010" du site internet : "Bars, bistroquets et estaminets". Bars et bistrots... Lieux emblématiques du polar et du roman noir, où se fixent les rendez-vous louches, où s'échouent les âmes en détresse que s'approprient si facilement les malfrats... mais aussi lieux de prédilection pour les écrivains de tout poil, polardeux ou non, qui sont si nombreux à y avoir "leurs habitudes", voire "leur place attitrée" d'où ils peuvent à leur aise rêvasser, contempler leurs contemporains afin de les mieux croquer dans leurs œuvres que, très souvent d'ailleurs, ils écrivent là page après page au coin d'une table avec pour compagne une boisson qui peut-être restera à demi finie parce qu'une fois attrapé le fil de l'écriture, il ne se lâche pas, fût-ce pour une gorgée de nectar...
Conséquence directe de cette orientation thématique : les organisateurs ont demandé aux auteurs invités de leur envoyer, pour satisfaire à la coutume de la "petite contribution", une photo numérique de leur bar préféré avec un petit texte de commentaire. Il en résulte un florilège... long en bouche, que l'on peut lire sur cette page - une balade en bar à travers laquelle on découvre les auteurs de façon originale, indirecte et souvent drôle (voyez donc à quoi ressemble le "bar préféré" de Francis Mizio...)
Qui sont donc les invités ? En voici la liste telle que publiée sur le site du festival :
Gérard Alle, Ingrid Astier, Patrick Bard, Claude Bathany, Briac, Christine Beigel, Abdel-Hafed Benotman, Stéphanie Benson, Maité Bernard, Laurence Biberfeld, José-Louis Bocquet, Hugo Buan, Michel Chevron, Pascal Dessaint, D.O.A., Pascale Fonteneau, Chrysostome Gourio, Joseph Incardona, Jean-Paul Jody, Fabienne Juhel, Graham Hurley, Jean-Luc Luciani, Renaud Marhic, Damien May, Claude Mesplède, Catherine Missonier, Francis Mizio, Aurélien Molas, Viviane Moore, Mickaël Ollivier, Jean-Hugues Oppel, Gianni Pirozzi, Jean-Bernard Pouy, Sylvie Rouch, Christian Roux, Carlos Salem, Emmanuelle Urien, Marc Villard.
Quant aux animations, accueillies comme de coutume par la Salle des fêtes sise à proximité de la gare SNCF - un voisinage géographique qui répond à l'association du festival avec le très-fameux "prix polar SNCF" - elles sont, une fois de plus, nombreuses, alléchantes, variées... et gratuites.
Le programme détaillé, au jour le jour et heure par heure, se lit au bout de ce lien et, au bas de la page à laquelle il aboutit, un autre lien permet de télécharger ledit programme sous forme de fichier .pdf - une version très agréablement illustrée et mise en page, soulignons-le.
Parmi les temps forts, nous signalerons un hommage à Pascal Garnier le vendredi 19 novembre à l'occasion de la soirée cinéma - à 21 heures au Penthièvre, où sera projeté dans le cadre d'une "carte blanche à Patrick Bard" le film qu'il a réalisé avec Marie-Berthe Ferrer, Les Femmes sacrifiées du Guatemala. Et une initiative originale "à découvrir dans les rues de Lamballe" : six croquis signés Laurent Gerbouin et formant un Carnet de trottoir".
Parmi les invités : Gérard Alle | Ingrid Astier | Patrick Bard | Claude Bathany | Christine Beigel | Abdel-Hafed Benotman | Stéphanie Benson | Maïté Bernard | Laurence Biberfeld | José-Louis Bocquet | Briac | Hugo Buan | Michel Chevron | Pascal Dessaint | D.O.A. | Pascale Fonteneau | Graham Hurley | Joseph Incardona | Jean-Paul Jody | Fabienne Juhel | Jean-Luc Luciani | Renaud Marhic | Damien May | Claude Mesplède | Catherine Missonnier | Francis Mizio | Aurélien Molas | Viviane Moore | Mikaël Ollivier | Jean-Hugues Oppel | Gianni Pirozzi | Jean-Bernard Pouy | Sylvie Rouch | Christian Roux | Carlos Salem | Marc Villard