Le cirque Tchintchin Poun offre une représentation en faveur des orphelins de la police. Lavraut a obtenu des invitations par son ami Florent Tut, et Liberty et toute la clique se retrouvent dans le métro, en route pour le cirque. Les assassinats commencent tôt. Dès le portillon, que Mme Wallance veut franchir en même temps que son commissaire de fils sous le nez d'un contrôleur obstiné qui finit électrocuté. Le cirque, c'est le cirque. Dans la pagaille ambiante, le clown Faribol est de retour. Enfin, Faribol II. Il ne faut pas manquer de respect à Liberty, Faribol II va l'apprendre à ses dépens, tout comme Élodie, qui n'hésite pas à émettre des doutes sur sa virilité. Et tant pis s'il y a trois Élodie et que ça prête à confusion. Des couteaux pour l'équilibriste, de l'essence pour le clown. Un coupable innocent qui n'en réchappera pas (comme d'hab'), et un spectacle qui est en dehors de la piste, dans de sulfureuses roulottes où Montgomery, le fils que Liberty s'est découvert tardivement, se pavane sexe à l'air. Mais, comme toujours, l'ordre renaît.
Un peu moins de morts dans cet épisode, qui s'en trouve mieux équilibré. Raphaël Majan nous avait habitués à un peu plus d'aphorismes truculents. Au cirque les orphelins surprend et ménage une pause dans les « Contre-enquêtes du commissaire Liberty ». Aucun nouveau protagoniste ne semble être en mesure de rejoindre cette caravane absurde, violente, bruyante et envoûtante.