Quinze ans après Gaston sort de prison. À l'époque, son prénom était vraiment branché, aujourd'hui presque tous les nouveaux nés s'appellent Gaston. Le petit voyou qui nous avait fasciné, bien fait rire, ce garçon très attachant a laissé place à un quadra qui se recycle paparazzo. Il baise toujours à peu près tout ce qu'il veut, a du fric, est malin et possède cette petite part de chance qui fait qu'il est au bon endroit au bon moment. Preuve que les quadra peuvent encore apporter quelque chose à la société.
Tout ça, c'est pour la première moitié du livre. Ensuite Gaston devient agent secret, et puis medium, et alors on a l'impression d'entrer dans un deuxième livre (voire un troisième), moins drôle, plus poussif, Cantique de la racaille – opus 3 ? Non, c'est toujours le 2. Bon ok, on attend le 3 sans impatience alors. Ou peut être l'adaptation télé avec José Garcia dans le rôle ?