CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 6.5
INFORMATIONS LIVRE
Édité chez
Collection :
Numéro collection : 258
ISBN : 978-2-84219-454-3
Nombre de pages : 174
Format : 12x18cm
Année de parution : 2009
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Contexte
Pays :
CHRONIQUES > LIVRES >
8 / 10

D’amour et dope fraîche

Série :

La java des amphètes atomiques

Caryl Férey et Sophie Couronne écrivent ensemble des feuilletons radiophoniques. Ce n’est donc pas trop une surprise que de les voir se lancer dans l’écriture à quatre mains d’un roman tel que D’amour et dope fraîche, qui est aussi une aventure du Poulpe. Il y a le Poulpe, il y a Cheryl. D’ailleurs, les deux sont les héros de leur propre collection. Quand un homme et une femme se mettent à un même roman, cela donne un livre avec deux héros qui pourrait appartenir aux deux collections.
Cheryl a été victime de la nouvelle drogue du violeur lors d’une soirée dans une boîte de nuit où la vodka n’était pas vraiment pure. Retrouvée le visage en compote dans une ruelle de Paris, elle finit l’hôpital. Sa stagiaire, Laetitia, a eu encore moins de chance. Elle a été déterrée par un chien dans une propriété privée, le dos lacéré, violée également. Le Poulpe se refait une santé dans un centre de Font Romeu, pas loin d’un autre centre, d’entraînement celui-là, où les sportifs français sérieusement mis à mal par le ministre des sports Bernard Lapoutre doivent améliorer leurs performances pour éviter le zéro pointé des prochains jeux Olympiques.
Le Poulpe et Cheryl échangent une correspondance où ils se racontent les choses en se les cachant. Vérités dites à demi-mot. Et puis le Poulpe observe un événement curieux : la course effrénée d’un athlète nu descendant une montagne pour mieux s’écraser dans un ravin. D’autant plus surprenant que l’information tarde à être relayée par les journaux alors le Poulpe enquête, d’autant qu’il a tôt fait de faire la connaissance de deux jeunes femmes aussi déjantées que belles et qui vont l’aider… Cheryl, elle, décide de retrouver son ravisseur-violeur et de se venger. Elle enfile une perruque, se donne un genre, et entre en guerre.
Au centre des deux histoires qui vont forcément se recouper, il y a Bernard Lapoutre, son fils prénommé Nicolas qui finira par asséner au détour d’une page un « Casse-toi pauv’con ! » et les laboratoires FPF sponsors d’une équipe de France érotomane tendance bisexuelle, qui finira par caracoler dans une pure java des amphètes atomiques.

Article initialement paru le 30 juin 2009
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 5 juin 2025
Bernard Lapoutre n’était pas un imbécile. Gourdon […] devait le savoir. On ne gravit pas l’échelle du pouvoir comme l’escalier d’un palais de potiron mais au piolet, à la Trotsky.
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