CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 6.95
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ISBN : 2-253-09065-4
Nombre de pages : 448
Format : 11x18cm
Année de parution : 1989
Titre original : Hanging valley
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8 / 10

La Vallée des ténèbres

Série :

Résurgences

En poste à Eastvale depuis deux ans, l'inspecteur-chef Alan Banks est confronté à sa quatrième affaire… Neil Fellowes, touriste de passage séjournant à Swainshead, dans le Yorkshire, découvre, au cours d'une randonnée, un cadavre au visage fracassé. L'on identifie un certain Bernard Allen, résidant à Toronto mais originaire de Swainshead. L'enquête échoit à la brigade criminelle d'Eastvale. Elle rappelle au superintendant Gristhorpe un meurtre non résolu survenu au même endroit cinq ans auparavant : un détective privé londonien avait eu le crâne fracturé avant d'être précipité dans un puits de mine désaffectée. En même temps disparaissait une jeune femme du pays, réapparue plus tard au Canada. Et qui était très liée à Allen. Ces curieux événements ramènent tous à une famille de notables locaux, les Collier, et au passé trouble de l'un d'eux.
En sus des subtilités psychologiques et émotionnelles que Peter Robinson prend, comme toujours, soin de décrire, il donne à ce roman une forte dimension sociologique en le situant dans une région rurale en proie aux difficultés économiques et soumise au bon vouloir d'une famille puissante.
Cette affaire a toutes les caractéristiques qui constituent la « marque de fabrique » de la série : progression très lente des investigations, ténuité des indices, révélations parcimonieuses, propension aux descriptions de paysages, de décors – de tout ce qui, à l'entour des protagonistes, tisse des réseaux d'informations signifiantes contribuant à les camper en dehors de leurs traits physiques ou psychologiques. Ici, la nouveauté réside dans le voyage que Banks doit effectuer à Toronto sur les traces de Bernard Allen – mais il emmène avec lui, outre-Atlantique, son goût pour les pubs, les longues conversations… et les méditations un peu nostalgiques…

Article initialement paru le 30 septembre 2008
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Là, sous un camouflage improvisé, se trouvait l'origine de l'odeur: un corps humain.
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