CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 8.5
INFORMATIONS LIVRE
Édité chez
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ISBN : 978-2-7556-4909-3
Nombre de pages : 558
Format : 12x18cm
Année de parution : 2020
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CHRONIQUES > LIVRES >
6 / 10

Les Yeux bleus

Série :

Présent miné par le passé

Anthony Delcourt vit avec son épouse dans l'ombre du beau-père, ancien maire de Nice, homme d'affaires influent et père qui place la famille au-dessus de tout. Mais tout se complique lorsque le fils d'Anthony est enlevé. Qui est derrière tout ça ? Des ennemis d'Anthony ou de sa femme ? Des gens qui en veulent au père ? Surtout, pourquoi dès le premier message de rançon est-il fait référence à une vieille affaire de 1986 où l'un des associés du père a été assassiné avec toute sa famille ? Tandis que la police cherche, Anthony tente de mener l'enquête de son côté. En parallèle, un vieil ami de la famille, un peu gangster sur les bords, reprend lui aussi l'enquête en lien avec l'affaire de 1986 afin de fermer des pistes possibles.
Il est un peu ennuyeux que la résolution des derniers chapitres, un peu rapide et peut-être un peu tirée par les cheveux, achève un roman qui maintient tout le reste du temps un suspense de bonne facture. Ce petit souci évacué, le récit est fort et prenant, l'équilibre entre le passé et le présent ménage des surprises intéressantes, et le fait de créer des intrigues parallèles évite de trop centrer le récit sur une facilité d'écriture ici absente : l'angoisse autour des parents. Qui plus est, les personnages sont dessinés avec soin. Écrit dans un style classique, Les Yeux bleus se révèle être un roman intelligent de Sébastien Didier, et qui remplit correctement sa fonction de livre de suspense, sur une intrigue policière menée rondement et qui parvient à garder le rythme et l'attention du lecteur sur plus de cinq cents pages. Une bonne lecture de vacances.

Article initialement paru le 10 juillet 2020
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Il avança en larmes vers le petit corps avec l'impression qu'on lui enfonçait des lames de rasoir dans le ventre. Il tendit la main vers lui, fébrile, mais ne réussit pas à le toucher. C'était trop dur.
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