CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 14,90 €
INFORMATIONS LIVRE
Édité chez
ISBN : 978-2-38643-168-5
Nombre de pages : 302
Format : 21 X 14 CM
Année de parution : 1999
Titre original : Aunt Dimity’s Christmas
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5 / 10

Tante Dimity et le mystère de Noël

Quatrième volet de la série "Les Mystères de tante Dimity", de Nancy Atherton, ce roman est un conte de Noël mâtiné de cosy mystery (et non crime) à partir d'un homme, un SDF, retrouvé dans un cottage et dont on ne connait pas l'identité. Mêlant un brin de fantastique à une écriture qui a du style, l'auteure remonte le fil de la vie de cet homme jusqu'à un final intéressant.

Lori Shepherd se prépare à passer Noël en famille dans le cottage anglais que lui a légué sa tante Dimity avec qui elle correspond encore par-delà la mort. Alors qu’elle n’a pas d’autre souci que de convaincre son mari de participer à la représentation de la nativité, un élément manque de gâcher la fête : un SDF à moitié mort de froid et de faim finit dans leur allée. Que venait-il faire là alors que, manifestement, il n’a pas choisi leur cottage au hasard ? Il semblerait qu’il ait plus d’un lien avec tante Dimity, qui d’ailleurs n’est pas la tante de Lori, mais la meilleure amie de sa mère. L’identité du malotru reste un mystère, alors même qu’il est admis à l’hôpital et que tout le personnel tombe sous son charme. Le prêtre Julien Bright convainc à son corps défendant Lori de mener l’enquête avec lui. Leur indice est une bourse que portait le malheureux contenant des médailles militaires. Or tante Dimity avait été fiancée à un aviateur pendant la guerre…

Les éditions Verso ressortent une vieille série de romans à énigmes de Nancy Atherton. Une série qui a pris la poussière pendant près d’un quart de siècle avant que le retour du cosy mystery la ramène sur le devant de la scène. Le public de ce genre de romans demande avant tout qu’on lui serve la même soupe plus ou moins réchauffées, et là, qu’on se rassure, il n’y a rien qui puisse un tant soit peu choquer de quelque façon, le tout se terminant même sur la leçon de morale bondieusarde pour téléfilm de Noël et l’indispensable recette de cuisine. Enfin, si on admet l’aspect fantastique de ce fantôme communiquant via un carnet et qu’il n’y a même pas les deux meurtres syndicaux arrivant quand l’exige l’intrigue – ce qui est gênant pour un livre vendu comme un polar ! Il y a bien enquête, mais il s’agit surtout de remonter le drame qui a rendu un homme intelligent et charismatique SDF, et il faut reconnaître que la résolution est assez bien vue. Mais ça ne veut pas dire qu’il s’y passe grand-chose. La seule différence avec les autres romans du genre, c’est que l’auteure sait écrire, c’est le moins que l’on puisse dire (et on imagine la traduction irréprochable) et son style littéraire, aux limites du guindé accroche.

Publié le 10 décembre 2025
Mis à jour le 10 décembre 2025
J’avais tellement envie de neige que je sentais son goût sur ma langue. J’aurais voulu qu’elle tombe à gros flocons et forme des congères, que les chemins soient bloqués, les champs recouverts d’un manteau blanc féérique. Je rêvais de voir mes fils émerveillés par les flocons derrière les vitres. Quand de lourds nuages engloutirent la lune, je me réjouis.
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