CHRONIQUES

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ROMAN - THRILLER
Prix : 20.9
INFORMATIONS LIVRE
Édité chez
ISBN : 978-2-7021-4249-3
Nombre de pages : 350
Format : 15x22cm
Année de parution : 2010
Titre original : Devils in Exile
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Contexte
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6 / 10

Tueurs en exil

Auteur :

Des hommes, des vrais

Décidément, les vétérans de guerre sont une manne indispensable pour les auteurs de romans et de films d'action. Le Vietnam se faisant vieux, en avant pour ceux des guerres du Golfe. Mais cette fois-ci, contrairement aux années 1970, pas de questionnement voire de rejet, ces vétérans sont forcément des héros partis défendre la grandeur et la supériorité de l'Amérique pourrie par ces rampants ne respectant pas les bonnes valeurs militaires. Autre temps, autre mœurs…

Chuck Hogan a déjà bénéficié du Nirvana auquel se doit d'aspirer tout auteur, à savoir une adaptation cinématographique plutôt bien réussie de son premier roman, The Town. L'influence est nettement hollywoodienne… Le « tueur en exil » est ici Neal Maven, un vétéran d'Irak qui vivote dans un emploi de gardiennage. Or lorsqu'il défend son amour d'enfance qui, heureux hasard, passait par son parking, l'homme avec qui elle est en ménage, Brad Royce, lui propose de rejoindre un groupe de justiciers visant à débarrasser Boston des dealers. Leurs très lucratifs succès attirent l'attention du DEA, puisqu'à chaque fois le commando détruit la drogue au lieu de s'en emparer. Mais les desseins de Royce, on s'en doute, ne sont peut-être pas si purs…

Pas de doutes, si Michael Mann ou Tony Scott cherchent un sujet, ce roman est pour eux. On est dans l'histoire d'hommes, des vrais, avec exaltation des bonnes vieilles valeurs militaires dégoulinantes de testostérone, mais menée en vieux pro et sans trop d'accrocs, même si le deuxième tiers perd un peu en intensité. Ça se lit vite et bien, aidé par une traduction efficace, et s'oublie aussitôt… Comme tout bon blockbuster qui se respecte !

Article initialement paru le 16 septembre 2011
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Lash haïssait la drogue comme les assistantes sociales la pauvreté ou les épidémiologistes la maladie. Pas d'une haine agressive, débordante, mais comme quelque chose à repousser. Comme une bataille qu'il ne s'attendait pas à gagner, mais à mener avec honneur.
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