Quand Harry, videur du Kargo, se fait tabasser, sa vie prend un nouveau cap. Victime d'une amnésie psychogène, il doit tout réapprendre de sa vie passée. Il a une femme, un enfant, Mattéo, qui s'ingénie à se plonger dans un roman, Le Chevalier Féérique. Ce roman de fantasy, Harry découvre en Bretagne, lors de sa quête identitaire, qu'il l'a écrit. Cela explique sûrement les fées qui bourdonnent à ses oreilles ainsi que les Nécromangeurs qui foisonnent. Aurélie zone dans toutes les soirées branchouilles de la place parisienne. Avec son amie Amandine, elles s'épuisent sur les pistes de danse et prennent des acides pour mieux tenir jusqu'aux afters. Pour gagner de l'argent facile, Aurélie se lance dans le deal du Trèfle Blanc. Jusqu'au jour où elle se fait doubler par le frère de son refourgueur. Celui-là même qui a refait le faciès d'Harry, le physionomiste de la boîte préférée d'Aurélie. L'heure de la vengeance a alors sonné pour le chevalier qui doit ressortir l'épée de son fourreau.
Un grand bruit blanc est un polar déjanté, qui nous assourdit aux bruits d'une techno trance. Les néons n'ont rien à envier aux flashes d'un Harry complètement perdu qui vit dans un monde où se mêlent réalité et rêve. On assiste à la déchéance annoncée d'une jeune femme immorale et à sa rencontre avec un chevalier qui tient plus du Lancelot trompeur que d'un Perceval d'opérette. Et ce n'est pas pour nous déplaire !