CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 19.9
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ISBN : 978-2-7540-1439-7
Nombre de pages : 428
Format : 17x27cm
Année de parution : 2009
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6 / 10

Pour la Cause

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Cause perdue...

Boston. Patriot's Day. Les Red Sox jouent un match mortel. Toute la ville en fête. Le lendemain, la police découvre le plus grand vol d'œuvres d'art de l'Histoire. Treize chefs-d'œuvre. Rembrandt, Vermeer, Manet… Mais Belfast avant Boston. Une famille exécutée. Ne survit que Liam, terré derrière une porte de placard. Trente-cinq ans plus tard, ce même Liam est devenu un tueur. Dévoué à la Cause. Laquelle ? Il semble qu'elle se soit perdue en cours de route, ou qu'il l'ait lui-même oubliée. Des Irlandais. L'Ira cependant, tellement marginalisée dans les années 1990 que pour se financer, elle ne se connaît d'autres recours que celui de la criminalité. L'Ira donc, à l'origine du vol des tableaux, ce fameux Patriot's Day de Boston. Pas seule sur le coup : elle avait fait équipe avec la pègre locale. Et des années plus tard, voici qu'une guerre des gangs semble vouloir mettre à feu et à sang la ville.
Murphy et son garde du corps sont découverts, les corps torturés avant leur exécution. Une torture qui porte la signature de l'Ira. Mais pourquoi donc l'Ira irait tuer un caïd de Boston ? La Crim' mène l'enquête ainsi que Finn, avocat très introduit dans les milieux, autant de la police que de la pègre. La réponse tient justement à l'énigme du casse du musée Isabella Stewart Gardener, dans les années 1990.
Un roman particulièrement bien structuré malgré l'effusion des thématiques, articulant avec aisance vengeance personnelle, engagement politique sur le retour et grande criminalité. Écrit dans une langue efficace, exhalant avec pénétration l'atmosphère inquiétante des réunions maffieuses. Signalons simplement à l'éditeur que Padre Pio (le nom donné par l'Ira comme signature des tortures qu'elle inflige) était un moine italien, et non espagnol…

Article initialement paru le 16 octobre 2009
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
La ville sentait les crottes de chien et la pourriture de l'hiver, signes étrangement rassurants que les beaux jours approchaient.
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