CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 23.9
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ISBN : 978-2-8159-3970-6
Nombre de pages : 384
Format : 16x24cm
Année de parution : 2014
Titre original : Street Justice
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6 / 10

Justice de rue

Série :
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Le quotidien d'un Noir à Chicago en 1970

Smokey Dalton est noir. Venu se réfugier à Chicago pour fuir des ennemis implacables, il travaille (ou au moins essaie) comme détective privé. Nous sommes au début des années 1970, et l'hiver vient de s'installer sur la ville. Smokey surveille ce qui se passe dans l'école où ses amis proches et leur famille sont scolarisés. Il s'inquiète car il vient de découvrir que, juste à côté de l'école, il y a un hôtel, dont la réputation est sulfureuse. Un jour, son protégé, un adolescent qu'il a extirpé des griffes des véritables assassins de Martin Luther King, l'appelle à l'aide car il vient de « sauver » à son tour, une jeune fille qui a été emmené à l'hôtel par un homme. Ce dernier a essayé de la violer. Très vite, Smokey comprend qu'il s'agit en fait d'un homme chargé de « dresser » des filles pour qu'elles deviennent prostituées. Il mène son enquête, le retrouve et désespéré devant son cynisme, l'abat au moment où ce dernier venait de révéler qu'il faisait partie d'un groupe. Le détective mène son enquête mais très vite on lui fait comprendre qu'il risque là d'avoir affaire à des gens extrêmement dangereux de la ville, et qu'il risque beaucoup. Il veut quand même poursuivre…
Nouveau volet d'une série intéressante, Justice de rue, de Kris Nelscott, montre le quotidien des Noirs dans les années 1970 (à supposer que la situation ait beaucoup évolué). Le personnage se trouve confronté à des problèmes divers : faire son métier tout en essayant de passer sous tous les radars qui pourraient attirer ceux qui le recherchent ailleurs, lutter contre la corruption et les puissances illégales qui gangrènent le monde, continuer à se battre en sachant que chaque victoire n'est qu'éphémère, que ce sera qu'une victoire dérisoire, mais qu'il faut quand même la tenter. De facture très classique, racontée à la première personne, le roman s'inscrit dans la série, et est une bonne variation sur le thème du privé tentant de lutter contre la gangrène de la ville, avec de pauvres moyens. Il y a un final sympathique et happy end réjouissant, ce qui sauve un texte somme toute inscrit dans la routine.

Article initialement paru le 15 octobre 2020
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Je raccrochai sans lui laisser le temps de répondre. J'attrapai mes clés et mon épais manteau d'hiver, puis je courus jusqu'à la porte et appuyai seulement sur le bouton de la poignée en partant. Ce qui revenait sans doute à inviter les cambrioleurs à entrer, mais qu'importe.
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