Cassiopée Vitt s'est offert un château du XIIIe siècle et le rénove. Dans un coin du château, enterré, elle trouve une boîte en or, un ancien reliquaire chrétien. Mais elle découvre plus tard que la boîte a été volée par des Cathares qui s'en sont servi pour cacher un manuscrit enluminé écrit en occitan. Un journaliste présent prend des photos et rédige un article, sans prévenir Cassiopée Vitt. Quelques jours plus tard, un riche industriel vient voir la nouvelle châtelaine et lui offre une forte somme contre le livre, mais elle refuse. Peu après, une inconnue s'introduit dans le château et essaie de dérober le manuscrit. Cassiopée Vitt s'aperçoit dans la foulée que des manipulations financières tentent de faire fondre sa fortune. Alors, elle soupçonne le riche industriel et se rend chez lui. S'il avoue jouer en bourse pour couler l'empire financier de Cassiopée, il n'est en revanche pour rien dans la tentative de vol. Fouillant dans le passé du personnage pour comprendre ses motivations, elle comprend qu'il a été marié à une femme, justement spécialiste des Cathares. Cassiopée décide d'aller la voir…
Habituellement, les romans de Steve Berry sont assez gros et multiplient les actions des différents protagonistes pour s'approprier un trésor, un mythe, un secret. Souvent, il y a des cohortes de méchants qui s'opposent au héros et renforcent la pléthore d'aventures. Avec Le Manuscrit cathare, co-écrit avec M. J. Rose, on va plutôt jouer sur un mode mineur : un seul méchant qui veut régler ses affaires lui-même, une quête qui se base sur la beauté des paysages désolés et des textes issus du catharisme, sur des lieux chargés d'histoire, une intrigue réduite à son épure. Et c'est bien cet ensemble qui donne un côté frais au roman, même si le thème des Cathares et de leurs résurgences est, avec les nazis, une tarte à la crème des thrillers ésotériques.
