CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 10.5
INFORMATIONS LIVRE
Édité chez
Collection :
Numéro collection : 758
ISBN : 978-2-7436-2041-7
Nombre de pages : 404
Format : 11x18cm
Année de parution : 1972
Titre original : The Hungry Goblin
Crédits
Auteur(s) :
Traducteur(s) :

Préfacier: Roland Lacourbe

Contexte
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6 / 10

Les Nouveaux mystères d’Udolpho : roman de détection victorien

Série :

Wilkie Collins auteur de romans et acteur de romans

Christopher Kit Farrell est un Anglais qui vient de passer plusieurs années en Amérique comme journaliste. De retour à Londres, il retrouve son vieil ami Nigel, explorateur en Afrique, un temps porté disparu avant de réapparaître tout aussi subitement. Nigel, extrêmement embêté, se confie à son ami : il ne reconnaît pas sa femme Muriel. Certes c'est la même personne, mais elle a quelque chose de changé, notamment dans l'intimité la plus secrète : soit ce n'est pas elle, soit elle a pris des cours de relations sexuelles avec un autre homme. Dans tous les cas, cela le trouble !
Alors que les deux hommes essayent de démêler cette situation embarrassante. Un inconnu tire sur Nigel, manquant le tuer de peu. Qui est le coupable ? Y a t il un lien avec le domaine d'Udolpho qui appartient à Nigel ? Christopher décide d'employer les grands moyens : il se rend « en ville » afin de rencontrer le grand Wilkie Collins. Sa connaissance des mystères policiers et son grand sens du détail sur les vies intimes devraient les aider à résoudre le mystère. Mais est-il bien utile de révéler tous les sombres mystères de la passion humaine ? Le tireur de plus pourrait recommencer sa macabre besogne…
John Dickson Carr a une œuvre abondante. Après les grands textes publiés, Roland Lacourbe a essayé de sortir (il le rapporte dans sa préface) les autres romans et pièces de théâtre. Son intégrale chez L'Atalante est d'ailleurs digne d'éloge. Avec ce roman, John Dickson Carr s'est essayé à l'imitation. Très influencé par Wilkie Collins, le texte déroule un grand nombre de discussions et de thèmes victoriens : le double, la malédiction (un fantôme court dans les jardins d'Udolpho), les passions lourdes de conséquences. S'il s'introduit bien dans l'univers du romancier, à tel point qu'on l'on pourrait croire le texte écrit par Collins lui-même, il n'en reste pas moins que l'intrigue policière est réduite à sa portion congrue, se base sur un ou deux éléments non-dits (ou de mauvaise compréhension par les différents protagonistes) et pêche un peu par rapport à ces grands et légitimes succès, ce que reconnaît bien volontiers Roland Lacourbe. Le livre est surtout conseillé aux amateurs de John Dickson Carr ou pour ceux intéressés par la littérature victorienne.

Article initialement paru le 16 avril 2010
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
J'ai peut- être un certain penchant pour les plaisirs charnels ; je n'ai pas pour autant des mœurs dissolues. Il n'y a eu qu'un seul homme, mais il y a eu cet homme-là et à plusieurs occasions.
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