CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 15
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ISBN : 978-2-7373-9093-7
Nombre de pages : 236
Format : 16x23cm
Année de parution : 2024
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6 / 10

Vents mortels sur Saint-Nazaire

Série :

Le cœur a ses raisons...

Juin 2002. Le détective privé Ribenne connaît bien les chantiers navals de Saint-Nazaire, puisqu'il y a travaillé avant de démissionner en ce que certains considèrent encore comme une trahison. Et il voit encore les chantiers de l'Atlantique lorsqu'il s'installe à la terrasse de la pension de la mère Cardarec, où il a établi ses pénates en attendant de se faire virer… Il est alors pris à parti par un trio mené par un ancien collègue qui lui offrent une enquête inhabituelle : les employeurs parlent de faire venir de la main d'œuvre de Roumanie ou ailleurs pour remplacer les gens du coin alors que justement la main d'œuvre se fait rare. Naturellement alarmés, ceux-ci voudraient savoir s'il y a du vrai dans la rumeur. Ribenne découvre qu'il y a effectivement du vrai, mais beaucoup plus sinistre – des Croates ressemblant fort à des truands hantent Saint-Nazaire. De toute évidence, ils cherchent quelque chose, mais quoi ? Alors qu'un premier cadavre pointe, Ribenne va découvrir que son amie Héléna la prostituée est impliquée à son corps défendant…

Le titre pourrait faire croire à un de ces mornes « polars régionalistes », mais non car l'auteur utilise son décor sans se laisser dominer par lui. Il ressuscite également la figure du détective privé, à la fois archétypal et attachant, en une enquête à caractère social qui aurait convenu à un certain Gabriel Lecouvreur dit Le Poulpe… Christophe Cotta a un style évident, maîtrise à merveille le mélange de sérieux et de second degré qui caractérise le genre (sans tomber dans le style dur-à-cuire ) et gère aussi fort bien un nombre conséquent de personnages. On aurait tout de même un peu resserré l'intrigue (ces 234 pages sont bien tassées…), mais comme entrée dans le genre, on peut imaginer pire.

Article initialement paru le 2 janvier 2025
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Il était le genre de détective qui ne porte pas de flingue, mais couvre ses arrières avec des documents compromettants. Jamais de sang sur les mains, juste un peu d'encre.
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