Quand deux pays séparatistes – le Votskojek et la Tsergovie – se tirent le mou pour entrer à l'Onu, rien de tel qu'une relique pour mettre tout le monde d'accord. Un fémur d'une Sainte, en l'occurrence, doit être remis à un archevêque, missionné auprès des Nations unies. Le Votskojek l'a, la Tsergovie le veut. Si Dortmunder ne le sait pas, il va l'apprendre à ses dépens : le cousin de Tiny la grosse brute est tsergovien. La joyeuse bande va donc devoir dérober un os. L'os, il n'y a pas de problème, elle va le rencontrer. Et il est de taille. La DEA, les services spéciaux du Votskojek, on en passe et des meilleures. Grâce à Andy Kelp, Dortmunder va même être pris et se trouver confronté à un étrange docteur dans un obscur cachot. Dortmunder est humilié. Dortmunder se rebelle. Dortmunder révèle toute sa classe.
Histoire d'os ravira les amateurs du génalissime Dortmunder. Les plus critiques y découvriront une facilité tendance laxiste. Au milieu des os, Westlake tire des ficelles déjà bien usées dans les précédents épisodes de son héros hilarant saur. Le roman aurait gagné à perdre un bon tiers de son volume. La fin surprenante nous rabiboche quand même avec un auteur à la créativité bigrement saugrenue !