Branle-bas de combat au musée ! Le conservateur dévale les marches à toute vitesse en criant au vol et en accusant aussi bien les touristes qu’un squelette de dinosaure. L’Agence Clo & Couette est appelée à la rescousse. Clo, c’est une Calamity Jane junior qui se serait transformée en détective privée. Couette c’est sa chouette pas effrayée pour deux sous. Mais qu’a-t-on pu voler dans le musée ? Un sarcophage ? Un tableau ? Un vase chinois ? Pire que toutes ces œuvres réunies aux yeux du conservateur : son sandwich ! Mais un sandwich bien particulier constitué d’ingrédients qui viennent des quatre coins du monde, ce qui en fait le sandwich au bilan carbone le plus élevé comme nous l’apprendra l’hôtesse d’accueil. Mais une enquête est une enquête. Alors Clo enquête et multiplie les interrogatoires auprès de personnages qui gravitent dans le musée et qui sont tous un peu farfelus. Il lui faudra bien triturer ses petites méninges avant d’y voir clair dans cette histoire car, et elle en est sure, le voleur est toujours dans le musée !

Première enquête haute en couleur de « L’Agence Clo & Couette », cette petite aventure se déguste dès six ans. Le scénario de Benou est farfelu et ingénieux. C’est également un hommage aux récits policiers classiques. Le dessin de Sylvie Bessard détone. Ça part dans tous les sens, les couleurs éclatent ici et là, ça vire au western en noir et blanc avant de nous assommer par un retour de couleurs pour un rendu génial. Et puis, les personnages ont tous des tronches. Là aussi, la dessinatrice s’inspire des comics pour amplifier l’aspect farfelu du scénario. C’est joliment fait, jouissif à souhait et avec un petit message écologique intelligent. On en redemande !