CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 12.5
INFORMATIONS LIVRE
Édité chez
Collection :
ISBN : 978-2-7234-6377-5
Nombre de pages : 48
Format : 24x32cm
Année de parution : 2008
Crédits
Dessinateur(s) :
Scénariste(s) : ,
Contexte
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6 / 10

Les Coquelicots du Penjab

Série :
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Scénariste : ,

Brumes londoniennes et volutes orientales

Sherlock est à Londres, un peu désœuvré. L'aventure se présente soudain à lui en la personne de la sœur de sa gouvernante, qui lui demande de retrouver… son chat. Le jeune limier a tôt fait de résoudre le mystère : le fauve était destiné à figurer sur la carte de l'honorable monsieur Mu, restaurateur-blanchisseur. Les deux hommes sympathisent, à tel point que Mu invite Holmes à découvrir une autre de ses activités, la fumerie d'opium… Et c'est dans la quiétude enivrante de ces lieux qu'un client meurt assassiné, un poignard sikh planté dans la poitrine. Monsieur Mu ne souhaitant pas prévenir la police, il charge Holmes de trouver le coupable, un défi que le jeune homme relève et qui va le mener jusqu'en Inde…

Après les origines de la vocation de Holmes (cf. tome 1) voici cette fois sa première véritable enquête sous son nom de détective. Convard et Adam poursuivent leur exploration du mythe, en s'attaquant cette fois à un aspect comportemental du personnage de Holmes : son addiction à l'opium. Ceci sert de base à une aventure placée sous le sceau d'un exotisme certain. Malgré quelques bonds scénaristiques un peu déconcertants (la rapidité avec laquelle Mu se confie à Holmes sur sa coupable activité de fournisseur d'opium, par exemple), ce deuxième opus n'en demeure pas moins original et habilement mené, et même si l'effet de surprise est passé depuis le tome fondateur de la série, le charme continue à agir. Le Hir campe patiemment un Holmes à sa manière, parfois cynique mais le plus souvent touchant, et même un brin naïf. Autant de traits de caractère qui ne nuisent en rien à l'exercice de son légendaire – et ici naissant – sens de la déduction par l'observation. Et côté décors, le dessinateur est aussi à l'aise dans les quartiers londoniens embrumés que dans les palais sikhs ou les contreforts des montagnes afghanes. Reste maintenant à attendre l'entrée en scène du fidèle Watson, que la fin de ce volume laisse supposer comme imminente.

Article initialement paru le 21 décembre 2008
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
– Et pour vous remercier de votre discrétion, je vous accueillerai avec plaisir quand vous voudrez dans ce modeste établissement.
– Vraiment ? Ma foi, je ne suis pas ennemi des expériences nouvelles.
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