Nicholas Newman est un architecte anglais talentueux et renommé, une coqueluche que tout le monde s'arrache. Sa vie va basculer le jour où Madeleine, sa petite amie est sauvagement assassinée. De son passé, il ne connaissait rien. Trois ans après le drame, Nicholas est la cible d'agressions, vols, et autres détournements de fonds. Ces événements semblent être en lien avec le meurtre de Madeleine, ce qui engendre la réouverture de l'enquête. Nicholas va alors découvrir l'histoire personnelle de sa fiancée, survivante de l'Holocauste, plongeant malgré lui dans l'univers des horreurs perpétrées par les Nazis lors d'expériences comportementales durant la guerre. Qui étaient ces Améthystes dont elle était un des membres ? Pourquoi lui demande-t-on de retrouver les trois autres ? Et surtout pourquoi lui ? Lui qui se définit comme est un homme vénal, égoïste et vaniteux.
Les Enfants de la nuit a été publié en 1998 sous le titre The Amethysts. Il s'agit du premier volet d'une tétralogie dont le héros est Nicholas Newman. Le récit étant narré à la première personne, on est immergé dans la peau du héros, et malgré ses défauts, sa lâcheté, ses difficultés à prendre position, on se sent proche de lui. Tout simplement parce qu'il est humain, qu'il pourrait être nous. Qu'on pourrait être lui. Ce livre est un thriller envoûtant qui nous fait méditer sur les effets dévastateurs du conditionnement sur l'homme. Et on se dit que finalement, le chien de Pavlov n'était pas à plaindre.