CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 10
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Édité chez
Collection :
ISBN : 978-2-0812-5031-4
Nombre de pages : 228
Format : 14x21cm
Année de parution : 2011
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Régions :
CHRONIQUES > LIVRES >
8 / 10

Les Guerriers de la nuit

Série :

Nocturne indien

Val Santamaria est une jeune recrue du FBI en poste à Phœnix Arizona. Un meurtre étrange a eu lieu à plusieurs kilomètres de là, dans le territoire des indiens Navajo. Le fils de Nathan White, Philip a été tué par une flèche de silex, comme celles qu'utilisaient les Indiens il y a cent cinquante ans. C'est à cette époque qu'un conflit avait éclaté entre les colons White qui voulaient faire sur les terres indiennes du forage pétrolier et les Indiens qui refusaient la profanation de leur terre sacrée. Après une extermination sans merci, les White ont pu s'enrichir tandis que les indiens ont été presque anéantis. Val est envoyé pour mener l'enquête sur le meurtre : il a un type latino, voire indien, peut-être saura-t-il apaiser le conflit larvé entre les deux communautés ?
Mais tout se passe de façon bien étrange pour Val Santamaria. D'abord, les crimes se poursuivent contre la famille White sans qu'il ne puisse rien arrêter, en outre, sa rencontre avec certaines personnes le trouble au plus haut point comme la belle Michelle Littleplanet qui l'attire irrésistiblement. Et puis, il y a ces rêves qui le hantent la nuit, ces cavaliers dont il retrouve les traces ou qu'il aperçoit parfois au loin. Sont-ils le fruit de son imagination ou existent-ils vraiment ? Et lui qui est-il ?
À la fois western et roman policier avec une note fantastique, ce roman nous entraine vers une quête de soi. Il est desservi par l'écriture riche et imagée de Jean-Pierre Andrevon, qui nous plonge dans les guerres qui décimèrent les Indiens, dans leurs rituels encore vivants et leur langue. Peut-être l'intrigue policière glisse-t-elle au second plan et n'est elle pas résolue de façon satisfaisante pour les amateurs de suspense. Pourtant, ce roman vaut le détour pour sa belle écriture et ce qu'il permet de nous faire vivre.

Article initialement paru le 1 décembre 2012
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Pour merder, c'est sûr qu'il merdait. Et pas seulement professionnellement.
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