CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 18.95
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ISBN : 978-2-7499-4416-6
Nombre de pages : 298
Format : 14x23cm
Année de parution : 2021
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4 / 10

Soleil levant

Série :

Seppuku chanté

Un Japonais seul dans un hôtel parisien commet un suicide rituel. Des policiers se posent des questions et notamment celle-ci, primordiale : s'agit-il bien d'un suicide ? Très rapidement, ils comprennent que l'homme s'est donné la mort, mais la lettre qu'il a laissée tend à prouver que c'est parce qu'on tentait d'exercer un chantage sur lui. À tout hasard, les policiers (dirigée par le capitaine Queffelec) multiplient les recherches et découvrent des traces et des empreintes dans la chambre d'hôtel où il s'est donné la mort, qui sont celles d'un jeune SDF. L'équipe de policiers chargés de l'enquête ne sait trop où le retrouver, mais ils vont être mis sur la piste par leur ancien chef. Ce dernier, Philippe Valmy, qui a quitté le service pour justement devenir un policier en maraude qui aide les sans-abri vient justement de croiser le jeune homme recherché. Grâce à son aide, ils pourront peut-être remettre la main sur le SDF, puis sur ses commanditaires, afin de savoir ce qui se cache derrière cette tentative de chantage. En parallèle, on revient sur l'adolescence du jeune homme, sur les raisons qui l'ont poussé à être un marginal, sur son passage à l'illégalité. Est-ce que cette affaire pourrait l'aider à espérer une rédemption ?

L'auteur Alexandre Galien a fait partie des services de police et par conséquent l'arrière-plan documentaire se sert de cette expérience. Reste que le lecteur habitué du genre a du mal à croire que des services de police, débordés par l'actualité et les pressions ministérielles et financières, vont passer des heures à mener une enquête sur ce qui n'est qu'un suicide. L'intrigue en parallèle sur le marginal et les raisons de sa marginalisation, les développements sur la vie sentimentale des policiers sont décrits avec soin, mais sans vraiment d'états d'âme, comme dans le cahier des charges d'une école d'écriture. Du coup, le livre se laisse lire, une fois surmontée l'idée d'une enquête longue sur un suicide, parce qu'il est construit pour cela, mais ne laissera pas une grande trace dans la bibliothèque imaginaire de son lecteur.

Article initialement paru le 13 décembre 2021
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Au détour d'une rue, Valmy avait croisé ses fantômes, et leur avait souri comme on félicite, après le combat, un adversaire redoutable.
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