CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 19.95
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ISBN : 978-2-7556-9178-8
Nombre de pages : 380
Format : 14x21cm
Année de parution : 2021
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6 / 10

Le Dernier procès de Victor Melki

Série :

Justice sauvage

Fatiguée de son métier et menacée d'un burn-out, la commissaire Maxime Tellier est en disponibilité lorsqu'elle reçoit un curieux message. Un faire-part pour l'enterrement d'un certain Christian Maillard à l'église Saint Louis de Grenoble. Sauf qu'elle n'a jamais entendu parler de qui que ce soit de ce nom ! Intriguée, elle se rend sur place pour constater que le défunt n'a pas vraiment rameuté les foules. Le prêtre lui-même ignore qui lui a fait un don généreux pour célébrer ses funérailles, juste que des détails indique que le ou la inconnue était très au courant des procédures. Et le ruban de deuil porte un message particulier : « L'ordalie a parlé, Christian a échoué. Max Tellier. » Qui peut bien l'interpeller ainsi ? Qui pourrait bien pratique de nos jours l'ordalie, soit le barbare jugement médiéval de dieu ? Et d'abord, qui se trouve dans ce cercueil ?

Dommage que la quatrième de couverture vende la mèche car, au-delà du mystère initial, le roman emploie un thème déjà bien usité – on pense, au cinéma, à La Nuit des juges ou au puant Au-delà des lois, en roman à La Colère des enfants déchus de Catherine Fradier), même si, sans déflorer, on en prend le contrepied idéologique. Du coup, il n'y a pas grand-chose à dire de ce roman qui témoigne de la science de la narration de l'auteure qui pousse à tourner les pages, même si le rythme est relativement lent sans être long. Si l'enquête en marabout-d'ficelle reste prenante, on regrettera une fin qui ne noue pas tous les fils de l'intrigue et reste un peu trop évasive sur l'organisation de ce pseudo-réseau de justiciers (à suivre ?). Mais les habitués de la série ne seront pas déçus…

Article initialement paru le 7 décembre 2021
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Max avait compris en travaillant à ses côtés que profileur n'était pas un métier à proprement parler. C'était avant tout un état d'esprit. Une capacité à s'abstraire des normes de la pensée.
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