CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 20
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ISBN : 978-2-8098-2883-2
Nombre de pages : 258
Format : 14x23cm
Année de parution : 2020
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4 / 10

On a perdu le MH 370

Série :

Comment peut disparaître un avion ?

Début 2014. Un avion de la Malaysia Airlines disparait des radars en plein milieu de l'océan. Un détective français, spécialisé dans les affaires de ce genre, est engagé par la compagnie d'assurances pour essayer de limiter les dégâts dus aux remboursements à venir. À peine a-t-il commencé son enquête, qu'il reçoit des messages lui demandant de la cesser. Mais il s'obstine, malgré les difficultés et des menaces de mort de moins en moins voilées, à vouloir faire la lumière sur cette affaire. En parallèle, pour nous éviter sans doute de trop nombreuses enquêtes fastidieuses, on nous présente la trajectoire de vie de cet avion, qui est à l'origine de ce drame, un drame qui cache aussi des sombres manœuvres capitalistes pour s'emparer ou conserver des positions dominantes dans le monde aéronautique.

Même si le roman présente l'étiquette « Suspense », il n'y en a pas trop car le récit alterne entre les investigations du détective et ses difficultés, et les actions du pilote de l'avion et les raisons qui le pousseront à agir comme il le fait. Le récit s'inspire d'un faits divers et présente une hypothèse crédible sur ce qui reste aujourd'hui un des mystères des disparitions d'avion. Sans aucun doute, Jean-Louis Baroux, l'auteur, connait son affaire puisqu'il travaille dans les milieux de l'aéronautique. Le cynisme des dirigeants économiques et leurs magouilles pour s'assurer une rente de situation sont montrés en filigrane d'une histoire classique, écrite de manière sage et prudente, avec une volonté de happy end et de sympathie avec les victimes louables. Mais ça ne suffit pas à écrire un roman captivant.

Article initialement paru le 29 décembre 2022
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
C'était fini. Il n'y avait rien à ajouter. Chacun de ceux qui étaient venus à cette réunion avait perdu au bas mot 700 millions de dollars. Alors que le prix du pétrole n'arrêtait pas de baisser – à tel point que même le grand voisin saoudien avait été obligé d'instaurer l'impôt, ce qui ne s'était jamais vu dans le pays.
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