CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 11
INFORMATIONS LIVRE
Édité chez
Numéro collection : 120
ISBN : 978-2-86424-578-0
Nombre de pages : 208
Format : 12x19cm
Année de parution : 2004
Titre original : Quo vadis, Baby?
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6 / 10

Quo vadis, Baby ?

Gros succès en Italie, en partie grâce à son adaptation cinématographique par Gabriele Salvatores, devenu une série télé, Quo Vadis, Baby ? est le premier opus ayant pour personnage principal Giorgia Cantini. Elle a perdu sa mère quand elle était enfant, et sa sœur, Ada, quand elle était à peine une jeune femme. Quand elle reçoit d'un ancien ami d'Ada une boîte à chaussures contenant les lettres que celle-ci lui avait écrites, elle découvre sa sœur qu'elle croyait pourtant connaître. Cette correspondance vire à l'obsession; Giorgia en vient à se demander si sa sœur s'est réellement suicidée, et si ce mystérieux A. qui l'envoûtait n'a pas une part de responsabilité dans le drame. Il lui faut répondre à ces questions alors elle soupçonne tout le monde, cherchant un coupable là où, sans doute, seule la vie est responsable.
Il faut l'avouer, l'intrigue est loin d'être l'essentiel. Priment, plutôt, les déambulations spleenétiques du personnage et son entourage : son père, ancien carabinier ; son vieux copain Mel, avec qui elle avait créé un groupe de rock dont elle était la batteuse ; cette jeune fille anorexique encore plus désenchantée que Giorgia…
L'on commence en se disant qu'on a droit à un énième personnage féminin trash, et l'on finit attaché à cette femme pleine d'épaisseur et de contradictions, que tout le monde croit de roc et à qui pourtant tout fait peur. Bon début pour une série, dont tout le sel tient à la capacité de son auteur à camper un personnage qui peut bien faire n'importe quoi, puisqu'on n'attend qu'une chose, le retrouver !

Article initialement paru le 25 septembre 2008
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
J'avais douze ans, et j'étais déjà déglinguée comme une auto qui perd les bouts. On meurt avec ceux qui meurent. Et il en faut du temps, pour ressusciter.
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