CHRONIQUES

livres • bandes dessinées • comics
Prix : 8
INFORMATIONS LIVRE
Édité chez
Collection :
Numéro collection : 272
ISBN : 978-2-84219-486-4
Nombre de pages : 0
Format : 11x18cm
Année de parution : 2011
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6 / 10

Les Ignobles du Bordelais

Série :

Un solide Poulpe de série

Notre Octopode préféré se rend à Andernos retrouver Gaston Galois—Malvy, un ancien ami tourmenté par la possible judaïcité d'une branche de sa famille. Enquêtant sur la mort suspecte d'un journaliste, il découvre que celui-ci fricotait avec une branche royaliste et antisémite de Bordeaux. Pas de chance, un policier des RG met Gabriel dans son collimateur…
D'un roman de série on ne demande pas forcément une révélation à chaque épisode. C'est ainsi qu'entre de grands crus octopodesques comme À vos Marx, prêts, partez !, Leroy, Maria chape de haine, de Luc Baranger ou Sarko et Vanzetti, de Serguei Dounovetz, on est en droit de déguster de petits cépages gouleyants… Comme ce titre, à la signature déroutante (ou est-ce pour contourner la politique « un auteur, un roman » remise au goût du jour par la direction — ce qui se défend par ailleurs ?). François Darnaudet(-Malvy) a toujours eu un style fort agréable de populiste moderne, et là, il nous offre un épisode enjoué, sans temps morts, avec une excellente chute qui tire le roman vers le haut. Sinon, on y trouve tout ce qui fait le goût du Poulpe : des personnages emblématiques, des méchants fachos (ici antisémites frénétiques, pour finir de plaire), des policiers douteux, un déluge de références pop-culturelles, de l'humour bien dosé et quelques piques bien senties sur la bêtise humaine à travers les épisodes intercalaires du journal de ce Gaston, professeur en quête d'une identité fuyante. Un thème assez grave traité avec sérieux sans être pesant. Résultat, s'il ne s'agit pas d'un « Poulpe » marquant, il se dévore avec grand plaisir. Que demander de plus ?

Article initialement paru le 24 janvier 2011
Publié le 21 mai 2025
Mis à jour le 21 mai 2025
Giscard hissa Sarkozy, visiblement évanoui, sur les épaules de Chirac. Chirac était balèze comme Giscard. Mitterrand était petit mais baraqué. C'était visiblement le chef.
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